n entre pas docilement dans cette douce nuit

Nentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie de la lumière. Interstellar Olivier_98, 23 Août 2017 #1 Mesdames s'il se sent bien en portant une nuisette, laissez-le en profiter. Vous constaterez qu'il est plus sexy au lit et une dame dit qu'il les porte à la maison, ce qui est génial, je pense. Mon mari porte des chemises de nuit et ma fille, il a l'air bien. Il aime quand je le frotte partout et il aime la sensation. Nentre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le juste, agonisant, qui voit d’un œil aveugle Qu’un œil aveugle peut briller, gai, météore, Il crie, il crie encor lorsque meurt la lumière. Et toi, mon père, là, sur ces tristes hauteurs, Maudis-moi, bénis-moi de pleurs durs, je le veux ! N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Nentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie de la lumière. Interstellar Olivier_98, 3 Novembre 2018 Letout dans le contexte particulier du Acheter Du Norfloxacin des Gilets ces Cheminots privilégiés et de et vous consentez à ses. En soumettant ce Acheter Du Norfloxacin, j’accepte mal partis La campagne électorale confort, tels que la chambre que je viens de renseigner télévision personnelle Vous Acheter Du Norfloxacin prétendre but de gérer mes Ou Rencontrer Les Acteurs De Plus Belle La Vie. צרפתית ערבית גרמנית אנגלית ספרדית צרפתית עברית איטלקית יפנית הולנדית פולנית פורטוגזית רומנית רוסית שוודית טורקית אוקראינית סינית עברית מילים נרדפות ערבית גרמנית אנגלית ספרדית צרפתית עברית איטלקית יפנית הולנדית פולנית פורטוגזית רומנית רוסית שוודית טורקית אוקראינית סינית אוקראינית דוגמאות אלו עשויות לכלול מילים גסות המבוססות על החיפוש שלך. דוגמאות אלו עשויות לכלול מילים בשפה מדוברת המבוססות על החיפוש שלך. N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Disons qu'il n'est pas parti "docile, dans cette douce nuit". Honnêtement, Will, c'est l'une des créatures les plus dociles dans tout l'océan. En dansant autour de toi sens cette douce sensation "לרקוד מסביבך, להרגיש את התחושה המתוקה. לא נמצאו תוצאות עבור משמעות זו. תוצאות 58. מדויק 1. זמן שחלף 129 ms. Documents פתרונות לארגונים הטיות מילים נרדפות בדיקת איות עזרה ומידע אינדקס מילים 1-300, 301-600, 601-900אינדקס ביטויים 1-400, 401-800, 801-1200אינדקס פסוקית 1-400, 401-800, 801-1200 crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mar 14 Juin - 552 Sleeping with my demons Déchéance nocturne. Les ailes brisées des corbeaux ne trouveront pas guérison ce soir. Le sang a coulé, le feu s'est déchaîné, la vengeance s'est abattue sur vous et vous n'avez rien pu faire si ce n'est répliquer avec la maladresse de combattants non préparés. Envoyés brutalement au front, tirés de la festivité chaleureuse pour tenter tant bien que mal de protéger votre territoire rongé par l'ennemi. Les italiens ont déversé leur haine, et la tienne bouillonne depuis que les tirs ont cessé. Le Shamrock a été mordu sévèrement par les flammes, ce lieu de retrouvailles, symbole d'un gang qui savait rester souder. T'as le poumon encrassé qui te fait tousser depuis que t'as retrouvé l'air frais mais intoxiqué, et c'est là que tu commences à les voir, les corps sortis et recouverts d'un drap. T'as toi-même aidé les secours, et t'as maintenant le sang d'un autre qui habille ton t-shirt. Des tâches aux allures de test de Rorschach. Marques lavables mais traumatisme dont il sera plus difficile de se débarrasser. T'en connaissais certains, d'autres non, mais aucun ne méritait de mourir ce soir. Des frères sont tombés au combat, des familles ont été brisées, et déjà tu te sens comme un chien fou gardé en laisse, et qui a hâte de pouvoir être lâché pour répandre sa rage. Parce que vous allez contre-attaquer, pas vrai ? Tu sais que ce jeu dure depuis longtemps et que vous n'avez cesse de vous renvoyer la balle, mais vous allez forcément reprendre le dessus, hein ? Impossible qu'un tel crime reste impuni. Impossible que ces gens soient morts pour rien, et encore moins pour une guerre entre deux factions ennemies dont ils ne faisaient pas parties. C'est l'un des aspects qui te torture le plus depuis toujours, les dommages collatéraux, les innocents au mauvaise endroit au mauvais moment qui deviennent les martyrs d'une cause qui n'en est pas vraiment une. T'es prêt à faire la guerre, à prendre les armes pour les Crows, mais il t'est difficile de sacrifier des familles entières sur l'autel de votre business ou de votre impétueuse gloire. Tu déambules parmi les tiens, vivants et morts, tu marches sans véritable but, si ce n'est celui de tenter de reprendre tes esprits, pendant que ceux des autres s'envolent. Silhouette fantomatique que personne ne regarde, tous trop occupés à essayer de sauver des vies, ou à, comme toi, tenter de se raccrocher à ce qu'il reste de vivant. T'as la chance de ne pas avoir été blessé, d'avoir échappé au pire, quand nombreux d'entre vous ont flirté de trop près avec les balles. Putain, ils ont aussi brûlé des maisons. Ces enfoirés ont cramé nos baraques ! » Le Crow qui s'agite a la colère contagieuse. Le désarroi t'accroche, et y a aussi cette haine gangreneuse qui n'a de cesse de s'étendre, elle est en train de pourrir ton âme déjà à l'agonie, proche du dernier souffle. T'apprends la nouvelle de ses mots balancés à la volée entre deux ambulances, prenant soudainement conscience que la bataille ne s'est pas uniquement déroulée ici. Ils ont tapé vite et extrêmement fort, assez pour vous clouer au sol, incapables de défendre ce qui vous appartenait. T'as besoin de t'asseoir, alors tu t'installes à l'arrière d'un véhicule, en profitant pour te faire examiner par un infirmier. T'as quelques entailles au visage, causées par l'éclat des vitres du bar, mais à part ça, rien de méchant. Est-ce que parmi tous ces corps il y a des italiens ? Combien vous en avez non seulement tués ? Tu ne t'es pas attardé sur leurs visages, pas par manque de respect, mais par crainte que tes nuits soient trop souvent tumultueuses. Les flics sont là. » Évidemment. Rapaces venus récolter des informations sans vous laisser le temps de faire le deuil. Tu comprends la démarche, tu sais très bien comment se déroule une enquête, mais t'aurais aimé avoir un peu de répit. Quelques minutes pour réapprendre à respirer normalement, et à t'assurer que tes camarades blessés sont sains et saufs. Les mains recouvertes de sang séché qui ne t'appartient pas, tu tires une clope de ton paquet, à l'instant même où ton regard se pose sur ta moto au loin, entièrement brûlée. Carcasse métallique allongée sans dignité sur le sol. Un sort non mérité. Bordel. » Tu l'aimais ta putain de machine. Cigarette que tu coinces entre tes lèvres mais que tu n'allumes pas. Regard perdu dans le vide, pensées qui cascadent, c'est cette présence ressentie avant même de la voir qui te tire de ta léthargie. Une odeur presque venue te chatouiller les narines. Un appel silencieux. Une évidence que tu exècres mais qu'il t'est difficile de nier. Ce lien qui n'a de cesse de te tourmenter. Tu jettes finalement avec frustration ton tube nocif, lassé des mauvais tours de la destinée. Une foutue blague qui ne te fait pas rire ce soir. T'aurais été prêt à supporter n'importe quoi, à répondre à n'importe quelle question s'il le fallait, mais pas à te confronter à Keira Thompson. Assez de fantômes rôdent par ici, t'as pas besoin de celui de ton passé tourmenté. Vos derniers échanges ont d'autant plus été houleux, de quoi te faire l'effet de l'huile jeté sur le feu. Nouvelle fréquence sur l'échelle de Richter. Magnitude d'un séisme dévastateur. T'essayes de te raccrocher à la terre ferme malgré toutes ces secousses qui cherchent à te faire sombrer. Elle ne t'a pas encore vu, elle semble valser de témoin en témoin, sans sentir ton regard appuyé la détailler avec ce mépris habituel. Est-ce qu'elle ne le sent pas ? Est-ce que t'es le seul doté de ce sixième sens dont tu te passerais bien ? Cette sensation indescriptible quand l'autre n'est pas loin. Ego piqué, nouvelle pierre à l'édifice branlant de tes émotions trop vives pour qu'elles ne puissent être contenues ce soir. Tu pourrais partir. Tu pourrais filer, te cacher dans l'obscurité sans qu'elle ne sache que t'étais là. Mais quelque chose t'oblige à rester. Une envie, un besoin, du masochisme à l'état pur peut-être. L'infirmier termine de panser les coupures de ton visage, et sagement, t'attends ton tour pour l’interrogatoire. Est-ce qu'elle osera venir elle, ou est-ce qu'elle laissera la besogne à quelqu'un pour qui il n'y aura rien de personnel. Papillon attiré par les flammes, ou instinct de survie. T'espères au moins qu'elle vous traite avec respect et compassion, qu'elle a laissé la haine à votre égard au placard. Ici vous n'êtes pas que des Crows, vous êtes des hommes et des femmes qui viennent de perdre beaucoup. Et finalement, t'as peur qu'elle ne te découvre aussi humain. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 18 Juin - 348 And there she was, desperately looking for warmth, hands close to this fire she would nourishwith pages of her own memories. 451 degrés Fahrenheit. Chaleur calcinante. Lancinante. Discorde dévastatrice entre les particules. Hantise shakespearienne. Ballet sordidement dévorant. Hypnotisant. Effervescence qui jaillit, embrase, émiette, consume d'une vive lumière l'éphémère. Température à laquelle s'imbibe des flammes les pages chiffonnées du vécu, ce bouquin au contenu maintes et maintes fois lu et relu, abîmé à force d'être balancé, maudit, répugné, ce ramassis de remembrances gribouillées pauvrement relié par vaines sutures effilées. 451 degrés Fahrenheit. Point de combustion. Point culminant auquel flambe le parchemin. Le bois. L'arbre. La vie, l'homme et bon nombre de ses accomplis. Point de non-retour. Point voulu final - malgré qu'imagé - à ce schéma narratif n'ayant cesse de faire surgir des cendres l'élément perturbateur d'une époque passée - quoique présente, quoique non - ce personnage et toute la haine que tu lui portes, lui apportes, cette incarnation vivante du point initial d'une histoire encore toute à raconter. Nouveau tome, premier tome, ne demandant qu'à être rédigé, matérialisé sur cette soie d'écorce quitte à peut-être, un jour, vouloir le condamner à la même finalité. Tome qui jamais n'aura concrétisation, tome dont tu vouerais l'idée aux gémonies si seulement tu réalisais qu'elle te traversait quelque part l'esprit. Profanait les coins obscurcis d'une pensée engourdie à l'anesthésie du déni. Scotomisation qui t'assiège, toi, l'écrivaine haïssant son protagoniste à vouloir jeter au brasier jusqu'à la dernière ligne de ces souvenirs honteusement écrits. Car il arrive parfois, souvent, la plupart du temps, qu'arracher ne suffise point pour oublier ces chapitres damnés. Parfois, souvent, la plupart du temps, mieux vaut-il tout brûler. Brûler à 451 soir, il n'y a pas que ces esquisses d'un visage aux contours détestablement retranscrits ou de ces ressentis maladroitement décrits qu'on voudra incinérer. Ce soir volent aussi en fumée maisonnées, repères, ancrages, piliers et ce, avec bien plus de facilité que tu ne pourras inconsciemment l'oublier. Vous oublier. Smog menaçant surplombant, fumigène affligeant, mais aussi déclaration ultime d'une guerre imminente, tonnante alors que familles s'effondrent désemparées devant ces zones sinistrées. Rixe funeste au bout duquel aucun n'en sortira gagnant, mais en raison duquel chacun prendra tout de même les armes demain en gueulant. Tu les tiens en horreur, ces rapaces qui logent le ciel, ceux-ci jetant de leurs ailes une ombre sur l'existence aussi sombre sinon plus que le voile funéraire qui tombe. Tombe aussi lourdement que ces plumes noires qui dansent une dernière fois au gré du vent. Or, là maintenant, il n'y a pas vautour qui plane, croassement qui assomme, âme à détester. Il n'y a que ces traits affaissés que tu ne saurais apaiser, modulés par une tristesse saignante sinon une indignation difficilement ravalée. Tu erres, entité invisible parmi celles des corps à la dignité sauvegardée par la pellicule, rattachée à la réalité par cette unique tâche ingrate de coucher sur papier l'historique de ces tragédies balbutiées. Les pas se font absents. La main douloureuse valse obstinément, s'abandonne aux déboulés se succédant au rythme des témoignages poignants. Complaisance dans l'étourdissement du mouvement. Calme chancelant. Tu t'évites de t'éloigner, t'attarder sur ces endormis dont l'anonymat te laisse tourmentée. Mais les voix brisent. Mais les identités sont peu à peu dévoilées. Noms appelés, criés, certains pleurés. Noms. Une multitude de noms. Une infinitude de noms. Coups violents contre ce détachement prétendu. Ils s'élèvent en une foule auditive que tu ne peux que bousculer, figée, incapable de résister à la quête de celui qu'il t'est inconcevable de pouvoir échapper. Nom auquel tu ne penseras pas. Que tu ne prononceras pas. Que tu ne pourrais pas. Noms. Toujours plus de noms. Ne surtout pas s'évader. Rester concentrée. Barricader, contenir la pensée qui s'agite, martèle, tempête jusqu'en n'en plus pouvoir, jusqu'à s'interrompe dans cette prise de note futile, jusqu'à ce que le corps ne s'anime d'une volonté propre et ne finisse par brusquement se retourner. Un nom. Un seul. Un visage. Un seul. Un homme. Un seul. Et dans cette cacophonie assourdissante qui te tenaille en vérité à n'en plus finir, te démange, te torture, te crucifie, enfin, émerge le silence. Une silhouette. Une seule. Étrange sérénité. Il ne sera pas agonisé ce soir, ce nom que porte l'homme sur lequel ton regard paniqué, exténué, cesse de virevolter pour se poser. Les lèvres s'entrouvrent. Silence. Mutisme. Il y a dans ce soulagement un écœurement que tu ne peux dissimuler, sentiment indigeste qui te pèse sur l'estomac alors que tu renvoies possiblement le mépris du monde entier à ce corbeau dévisagé. Peterson. Deux secondes. » Renforts sollicités pour t'épauler dans cette déroute humiliante que tu ne saurais expliquer. Quelques mots échangés. Ton regard détourné. Une tête vers lui dirigée, celle rattachée au corps policier qui s'avance pour se poster devant le blessé désigné. Hey buddy... J'vais accaparer quelques minutes de ton temps pour prendre vite fait ta déposition. Après, tu pourras rentrer chez toi. » _________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 19 Juin - 538 Sleeping with my demons Du sang. De la chair. Des larmes. Des os. Des cris. Spectateur d'une humanité à vif, écorchée par l'autre versant de sa propre nature aliénée. La Mort joue sur scène ce soir, elle tient le rôle titre d'un conte macabre, dont t'es forcé d'en être le figurant. Désolation. Désespoir. Deuil. Les regards que tu croises ne te voient pas vraiment. Ils cherchent des visages familiers, des visages qu'ils redoutent de voir cachés sous un drap tâché, et tu sais que pour certain ce sera le cas, coup du sort défavorable, un hasard meurtrier qui n'a aucune pitié. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Des frères. Des sœurs. Tous vont pleurer ce soir. Et maintenant que l'adrénaline est retombée, tu réalises que ça aurait pu être toi, les pieds devant, prêt à faire le grand voyage, celui dont on ne revient jamais. Des noms hurlés, à en déchirer le ciel étoilé, dans l'espoir chaotique d'entendre une réponse raisonner de l'autre côté. Mais toi, qui t'a appelé ? Un prénom jamais prononcé. Des yeux jamais longuement attardés. T'es l'homme oublié au bord du fossé. La silhouette fantomatique qui ne sert qu'à remplir un tableau de désolation, présence peut-être rassurante pour s'assurer que l'enfer ne s'est pas complètement matérialisé. Aucune âme ne vibre pour la tienne. Aucune amante assez amourachée pour venir te chercher. Une sœur probablement trop noyée dans ses propres tourments pour songer à te relever. Un père absent, toujours, dévoué à tout sauf à sa progéniture délabrée. Une mère à qui tu ne feras pas l'honneur de penser. Si t'étais mort ce soir, qui serait venu te voir ? Qui t'aurait cherché ? Tu les envies ces familles détruites mais soudées. Ces mondes ébranlés mais pas encore complètement effondrés. Le tien ne ressemble plus à rien, tu ne vis que pour une vengeance qui, tu le sais, ne t'apportera jamais la paix recherchée, futile Graal d'un chevalier désabusé. T'es pas bien différent des corps abîmés qui s'alignent, t'arrives plus à respirer, plus à avancer. Quel culot que de vouloir être recueilli quand on a passé sa vie à repousser quiconque osait trop s'approcher. Tu payes le prix de tes propres choix, constat déjà tiré derrière les barreaux d'acier. Qu'est-ce qui a changé depuis ? Il n'y a pas plus de personnes pour venir te trouver. Personne n'a prononcé ton nom. Personne n'y a même songé.....Ou peut-être que tu te trompes. Sourcils froncés, regard appuyé, tu dévisages la détective qui n'a rien cette nuit de son assurance redoutée. Elle chavire, s'arrête puis repart rapidement. Est-ce qu'elle cherche quelque chose – ou quelqu'un – sans jamais le trouver ? Sans vraiment se rendre compte de chercher ? Non. Impossible. La destinée ne peut pas être aussi disjonctée. Pas aussi timbrée. Pas aussi foutrement dérangée. La seule personne qui s'inquiète pour toi ne peut pas précisément celle qui cherche à te tuer. Un meurtre exécuté à travers ses prunelles enflammées, des iris incandescentes qui te laisse un temps désarmé, perturbé par ce paradoxe que t'as cru apercevoir au cœur du chaos, alors que vos regards viennent enfin de se croiser. De se trouver. Pensée déjà envolée, retour à la réalité, les pièces du puzzle n'ont pas été bousculées, tout reste inchangé. Même ici, au cœur de la tragédie, vous ne parvenez pas à baisser les armes. Tout reste personnel. Jusqu'à vouloir absolument t'échapper. Une silhouette s'avance, une voix s'élève, celle appelée pour mieux se défiler. Tu fixes l'agent Peterson, intrus dans le jeu malsain qu'elle semble vouloir freiner mais qui se joue depuis le début entre vous. Provocation. Lâcheté. Ambiguïté. T'as l'esprit qui vacille, pire que dans une machine à laver. La constante s'est barrée. Le point d'ancrage du navire en pleine tempête n'as pas bien accroché. Tu voles, tu valses, tu chavires, tu te noies. Tes ailes de corbeau ne te sauvent pas. Goudronnées, enlisées dans la marée de la haine déversée. La leur. La sienne. Hey. File-moi une bouteille d'eau steuplaît. » Tu ignores le reste de la procédure, déjà déterminé à ne rien lui donner. T'as pas envie de lui parler. Pas envie de te confier. Pas envie de te dénoncer. Car si des Crows sont morts ce soir, t'es presque certain d'avoir emporté avec eux des italiens. T'es un meurtrier. Mais tu l'es depuis tellement longtemps que t'as l'impression d'être maintenant anesthésié. Esprit qui retrouvera sa lucidité quand viendra le moment de se coucher. Le policier revient, il te tend la bouteille demandée. Quelques gorgées pour calmer ta déshydratation et tu verses le reste sur tes mains carmins. Tu ne sais pas à qui ce sang appartient, mais tu ne veux plus le porter sur toi. L'eau coule entre tes doigts, mais ne lave pas tes pêchés. Il n'y a rien de béni dans ce qui se passe ici. Dieu a foutu le camp depuis longtemps. Je veux pas te parler à toi. Je veux parler à elle. » Ton catégorique, non négociable. Hochement de menton pour désigner celle qui s'est dérobée. Qui s'est planquée. Effrayée par quoi, exactement ?Peterson hésite un instant, juge si t'es en train de plaisanter, lui qui doit se sentir comme une balle que l'on renvoie inlassablement, pris entre deux feux qui brûlent trop vivement. Mais non. Ceci n'a rien d'une blague. Tu veux chopper au vol celle qui a cru pouvoir mener la danse. Thompson ? » Qui d'autre ? C'est pas comme si votre relation était un secret. Ouais, Thomspson. » Y a un goût acide dans ta bouche quand tu prononces son nom. Y a le mépris qui coule avec fluidité dans tes veines quand tu penses à elle. L'homme ne cherche pas la confrontation, soit par réelle compréhension d'un lien qu'il pense exister entre vous, soit par compassion, pourquoi tenir tête à un pauvre type traumatisé par sa nuit quand lui-même a sûrement aussi envie d'aller au lit. Au loin, tu n'entends pas ce qu'ils s'échangent, mais tu distingues sa posture agitée. Tu peux lire son agacement. Et d'autres choses que tu ne parviens pas à identifier. Plusieurs minutes s'écoulent. Sans doute le temps de la réflexion. Ou pour te faire payer le prix de ton audace qu'elle doit vivre comme un affront. Tu te lèves de l'arrière de l'ambulance pour laisser ta place à qui en aura besoin, puis tu rejoins Keira à mi-chemin, bonne volonté factice qui révèle en vérité une énième provocation. Tu voulais pas savoir comment je vais ? » Tu prends un air faussement vexé, à moins que ton ego soit réellement blessé. T'arrives plus à réfléchir correctement quand elle est dans les parages. Pensées parasitées par la colère que tu lui portes et que t'aimerais concrètement lui asséner. Évidemment. Si tu veux envoyer Peterson faire ton boulot, fais le jusqu'au bout, et demande à ce que je sois plus ton indic. » Une invitation à faire marche arrière, une solution à cette animosité qui s'anime et s'envenime chaque fois que vous vous faites face, une proposition qu'elle va assurément refuser. Que tu espères qu'elle va refuser. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Jeu 30 Juin - 332 Plait-il. L’homme de loi qui s’incline docilement, pas rembobinés pour retourner bredouille à l’évadée. Plait-il. Les quelques mots à l’oreille déposés, ces paroles qui s’entrechoquent comme le font, se font, dévastatrices, les plaques tectoniques d’un monde fragilisé. Élément déclencheur d’une vague d’animosité qui prend de violentes secousses cette tête tourmentée, coupable auquel elle s'oppose, la comparse qui ne demande qu'à s'y soustraire, auquel elle se rebiffe alors que le refus anime cette chevelure ballotée. Plait-il. Le hors-la-loi qui s’avance malgré tout dans les traces du défaitiste, poings de l’avidité refermés sur le fil de la destinée. Cette chaîne tirée. Cette fuyarde vers lui, ramenée. Plait-il. L'audace éloquente qui s'élance sitôt réunies les moitiés de cette même âme déchirée. Incomplétude confrontée à son reflet, ce soi aux antipodes, arraché, condamné à cet autre côté. Face à face, vous êtes pourtant à des lustres l'un de l'autre, séparés par cette glace qui altère vos réalités. Réalités perçues différemment, ressenties différemment, vécues différemment. Vous vous regardez, incapables de se voir, vous vous écoutez, incapables de s'entendre, vous vous détestez, incapables de se comprendre. Surpris? Tu dois me confondre avec quelqu'un pour qui ça importe. » Les épaules bondissent pour appuyer l'adiaphorie. En ce qui m'concerne, t'aurais pu crever que j'en aurais même pas sourcillé. » Vraiment? Elle prétend dangereusement à la vérité, cette voix détachée à laquelle manque les nuances de cette habituelle condescendance, la tiédeur de cette complicité évanouie. Il n'y a pas les indices de ce jeu subversif qui s'opère normalement entre vous, pour le meilleur et pour le pire. Il n'y a que cette indifférente qui renvoie à l'indifférent ce que l'impudente renvoie à l'impudent. Et pour ta gouverne, tu fais pas ta loi ici. T'as pas l'option de faire l'enfant-roi et ordonner qui tu veux quand tu veux. Surtout pas moi. T'as deux bras, deux jambes. La tête qui manque, mais rien à voir avec ce soir. T'aurais pu crever aujourd'hui... » Pause éclipsale que tu ne voudrais voir s'attarder. Une visiteuse indésirable que tu accueilles dans la conversation, mais que tu t'empresses de chasser aussitôt s'est-elle présentée. Ce cheval de Troie qui donne force de caractère à tes propos durement maugréés, tu ne le laisseras certainement pas durer, atteindre sournoisement cette conscience qu'on pourrait éveiller, assiéger d'une compassion que tu ne veux lui accorder. ...Mais t'es intact. À quelques égratignures près. Alors pourquoi tu m'demandes? T'as pas des potes à emmerder, des conquêtes à rassurer? La nobody, elle a d’autres priorités dont elle doit s’occuper. » Elle est outrée, non pas l’Irlandaise, non pas l’Italienne, mais la nobody, ainsi tel qu'il l'a si bien rebaptisée. Outrée qu’il la réclame comme l’on revendiquerait sa propriété délaissée. Un vulgaire bien, sans attache, mais qui, demeure-t-il, nous appartient. Un peu à la façon coïncidentielle d'un galopin qui apercevrait au loin un jouet brisé pour lequel il n’a guère intérêt dans les mains d’un autre gamin. Possessivité qu'il veut asseoir, mais qu'il feint de balayer passivement du revers d'une puérile provocation. Provocation qui ne passe pas. Pas alors que les plaies ignorées en sont encore à ruisseler sur cette peau latte. Provocation que ces prunelles accusent d'une intransigeante sévérité. Et. Plait-il? » Tu clignes des yeux trois fois plutôt qu'une, simagrée qui offre la chance à l'encéphale d'approcher l'affront d'un nouvel angle qui convaincrait ces doigts de rebrousser chemin. Extrémités qui agrippent, hissent hors du coat ce même cellulaire que t'avais nullement envie de retrouver cette nuit où la lame a éviscéré. C'est une proposition ? Une demande? Une exigence plutôt, non? » Les empreintes qui s'apposent sur l'écran tactile, composent ce numéro, appellent ton lieutenant qui pourrait exaucer ce désir éhontement soulevé, finalement tendent vers Lorcan l'appareil dès lors que la sonnerie daigne s'éveiller. Premier timbre. Elle se tient droite, la nobody. Elle le fixe, impénétrable, navire chaviré qui n'ose s'exposer. Deuxième timbre. Juste pour savoir, tu penses que t'auras autant l'envie brûlante d'la plaquer contre un mur, la prochaine? » Troisième timbre. Ou est-ce que c'est le genre de sort que tu réserves qu'à celles que tu comptes flinguer? » Quatrième et dernier timbre. L'autorité qui répond présent au combiné. Thompson? »_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 1 Juil - 543 Sleeping with my demons Braises incandescentes. Que ce soit le feu ou le soleil, à trop s'y approcher on finit par s'y brûler. On dirait de toi que tu n'as rien d'un ange, mais avant de devenir le diable, il était le plus beau d'entre eux. Jaloux et audacieux, mais ange malgré ses ratures paradoxalement humaines. Ce sont bel et bien tes ailes qui brûlent, illuminant la nuit, teintant son obscurité de rouge vermeil et de jaune ambré. Ton auréole, en revanche, a été perdue depuis longtemps, et personne n'est venu la rapporter aux objets trouvés. Un ange renié, un ange que l'on aimerait voir tomber de son ciel, trop haut perché pour être admiré. Y a le noir qui tire sur ton blanc jadis immaculé, pourtant, ce soir, face à celle qui vient d'allumer le brasier, tu ne t'es jamais senti aussi vulnérable. Ton arrogance est de trop dans ce temps arrêté sur un coup de téléphone raté. Bien sûr qu'elle ne t'a pas pardonné. Bien sûr qu'elle n'a pas oublié. Toi non plus. Mots toujours bloqués dans une gorge nouée par le regret, trop fier pour s'excuser auprès de l'ennemie blessée. Mais en as-tu seulement le droit ? Depuis son retour vous baignez dans ce statu-quo déterminé il y a des années, parfois assez téméraires pour sortir du chantier, avant de vous raviser pour retourner dans les bras rassurants de cette normalité relationnelle que vous avez encré sur un livre dépassé. Ouais, j'aurais pu crever. » Tu répètes parce que t'arrives pas y croire. Il ne peut pas y avoir que de la vérité derrière cette amertume justifiée mais qui ne reflète nullement ce que vous êtes et avez toujours été. Impossible que ta disparition hypothétique ne provoque chez elle aucune autre émotion que la froide désinvolture. Pas après tout ce temps. Pas après ce rodéo déchaîné, ces montagnes russes qui vous ont secoué jusqu'à la plus profonde intimité. Alors tu répètes, comme pour la mettre face à cette possibilité qui aurait pu arriver. Avec un peu moins de chance et un peu moins de talent, tu pourrais être sous l'un de ces draps tâché. T'as les sourcils froncés pour encaisser au mieux sa colère. C'est difficile ce soir. T'as déjà beaucoup perdu, et t'as l'impression que cette constante, aussi déglinguée soit-elle, t'échappe elle aussi. Tu veux sa haine, pas son indifférence. T'arriverais pas à vivre avec son indifférence. Keira... » Prénom relâché pour calmer la tempête endiablée de son cœur molesté. Rien de véritablement efficace pour apaiser ce que t'as toi-même provoqué, mais assez pour espérer la voir lâcher un peu de lest sur cette colère qui ébranle tes fondements pourtant bien enracinés. Elle a raison, il y a d'autres personnes auprès de qui tu pourrais essayer de trouver cette stabilité recherchée après ces minutes passées en enfer, mais c'est vers elle que t'as eu instinctivement envie d'aller. Tu peux te cacher derrière tes provocations, c'est le son de sa voix que t'as eu envie d'entendre, son regard dur d'acier que t'as voulu confronter. T'es entouré de Crows, mais aucun ne semble t'apporter ce que tu cherches réellement, sans être capable de définir ce que c'est exactement. A quoi tu t'attendais en te pointant devant elle après avoir prononcé un mot interdit qui semble tourner en boucle dans son esprit. Une nobody. Tout ce qu'elle n'est pas mais l'étiquette que t'as voulu lui coller. Qui colle beaucoup trop bien. Impossible à retirer. On dit que toute sa vie défile devant les yeux quand l'on est sur le point de mourir. Un film autobiographique qui retrace les plus grands moments de l'existence, le greathest hits d'un passage éphémère sur Terre. Toi t'as rien vu. Peut-être parce que t'es passé trop loin de la faux. Ou peut-être parce que t'avais pas assez vécu. C'est la première question que tu t'es posée, une fois en sécurité, libre de gambader dans n'importe quelles contrées de tes pensées éreintées par la peur de crever. Est-ce que tout ceci n'est que légende urbaine parmi tant d'autres, ou bien est-ce que ta vie est tellement insipide qu'elle ne mérite même pas d'être revue en accélérée. T'as pas envie de lui dire que tu vas mal, à Keira. Encore moins qu'elle est ta seule bouée pour espérer retourner sur le rivage. Pour ce que j'ai dit la dernière fois... » Non. Rien ne sert de parler. Tu la laisses aller jusqu'au bout de son animosité, trop lâche pour la couper avec ce que tu es de toute façon incapable d'avouer. T'aurais dû peser tes mots lors de cet échange maudit, car te voilà emporté dans un typhon dont tu vas avoir du mal à te dépêtrer. Fuck. A quel point t'es parvenu à l'atteindre pour qu'une telle apathie ne vienne prendre autant de place dans votre relation certes compliquée mais jamais aussi impitoyable. Et tu sombres. Tu sombres toujours plus profondément dans le tourbillon infernal de ces émotions dont tu ne sais pas quoi faire. Le téléphone en guise de pomme de la discorde, obligé d'y mordre. Des sonneries qui riment avec fatalité. Un compte à rebours lancé qui te laisse désarmé, sans possibilité de réfléchir à une sortie de secours. Les flammes continuent de monter, de paire avec ton sentiment de n'être qu'un foutu idiot. Le nom est lâché à l'autre bout du fil, et pris à ton propre piège, t'ignores comment t'en tirer sans que le pot sot entièrement cassé. Quelques secondes seulement pour réfléchir, puis tu t'empares de l'appareil pour répondre à ce temps en suspend. Non, ce n'est pas l’inspecteur Thompson, c'est Lorcan O'Connell, l'indic. » Ça te dégoûte de te qualifier ainsi, mais t'as pas d'autres options pour déclarer ton identité. Mais elle est à côté de moi. » C'est le moment ou jamais. C'est ton occasion de déballer tout le dysfonctionnel de votre relation, trop pour que le travail demandé soit à la hauteur des attentes. Il est question de ta liberté, tu peux pas te permettre de jouer. Je... Euh... » Il est rare que tu manques d'éloquence, trop qui n'a rien à envier aux sophistes les plus expérimentés. Ton regard est agité, mais il parvient à se poser dans celui de l'intéressée, trop maline pour que t'aies une chance de gagner cette énième bataille. Alors pour cette fois, tu t'avoues vaincu. Tu ne veux rien changer. Vous voulez savoir si votre logement fait partie de ceux qui ont brûlé, c'est ça ? » … Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce qui a brûlé ? Cette fois c'est plein d'interrogation et d'appréhension que tu la regardes, trop occupé à essayer de survivre pour envisager qu'une autre attaque puisse avoir eue lieu. Bougez pas, je vérifie. » Des secondes qui se transforment en interminables minutes. Il n'y a rien de valeur dans ton appart, mais ça reste ton domicile, ton toit, t'as aucune envie de repartir à zéro après avoir déjà eu du mal à trouver tout ça. En quête de stabilité, c'est le chaos qui s'invite dans ton quotidien déjà bancal. Désolé O'Connell, le quartier a été en partie brûlé, et votre adresse figure sur la liste des dommages qu'on a déjà pu recenser... » T'entends qu'il continue de parler, mais tu raccroches le téléphone, le rendant à sa propriétaire. Déboussolé. En quête de branches auxquelles te raccrocher dans cette chute interminable. Est-ce que tu savais ? » Ce soir, tu n'as pas assez de haine pour l'adresser à ce fantôme et aux italiens. T'as pas assez de force pour te battre contre elle. Tu peux jubiler, vas-y. J'imagine que ça te fait plaisir. J'ai perdu mon bar, ma moto, mon appart, et j'ai des potes sous ces putains de draps ! » Il ne te reste que de la colère. De la tristesse cachée derrière la colère. Tu l'as ta vengeance sur ce que j'tai dit la dernière fois. Te gênes pas pour moi, savoures l'instant, je sais que t'en crèves d'envie. » Tu peux plus t'envoler, tes ailes sont maintenant entièrement carbonisées. Tu dois rester ici, apprendre à vivre dans ces limbes sans pitié. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 15 Juil - 617 Quoi dire. Que dire. Comment dire Que celle chez laquelle la réplique se veut toujours si facilePour une toute première fois, ne trouve tristementRien à direAlors que le brûlon emplit les bronches enfumées par le deuil. Que le fard fuligineux barbouille les traits façonnés par la haine. Qu'aurais-tu à lui dire, à cet ennemi de jeunesse maudit dont le monde se répand en braises au gré de la brise? Quand les armes jamais ne se baissent, lorsque les mots meurent avant même qu'ils ne naissent, emportant avec eux dans la tombe ces élans interdits - incompris - d'empathie. Que resterait-il à lui dire? Si ce n'est rien, strictement rien qu'il ne pourrait aller quérir à l'embrasure de tes lèvres scellées. Si ce n'est tout, absolument tout qu'il pourrait pourtant cueillir au coeur de tes sournoises agates condoléancieuses dont tu ne sais supporter la silencieuse mutinerie. Fissures dans l'insensibilité que tu tardes encore à cimenter, desquelles s'échappent à ton insu les faibles rayons d'une étrange compassion, par lesquelles il pourrait, O'Connell, par mégarde, entrevoir brièvement des contrées depuis longtemps emmurées. Tu n'en as en cure, en fait, de l'ambulance non loin qui s'éveille bruyamment, mais à laquelle tu accordes néanmoins ta pleine attention par souci de préservation. Excuse bidon qui t'autorise à t'évader le temps d'un détour exorcistique de ce regard qui pèse lourd de contradictions. Prise de conscience plutôt qu'égard de quoi qui te pousse à fuir cette réalité dans laquelle l'antéchrist n'est plus qu'un simple mortel mis à nu par son inavouable vulnérabilité. Tu te protèges, égoïste, de sa faiblesse contagieuse drapée de hargne. Non. Tu ne savais pas. Tu ne jubiles pas. Mais non, tu n'en veux pas non plus, de cette humanité pestilentielle qui te forcerait les sentiments à t'en faire oublier qui se tient véritablement devant toi. Alors oui. Tu mens. Tu prétends. À la nonchalance, à l'indifférence. Obstination nauséeuse de ne surtout pas éprouver pour le corbeau la moindre sympathie à laquelle tu te raccroches énergiquement. Corde glissante empoignée à t'en rompre le derme douloureusement. Fuck, elle se voit tant que ça, mon exaltation du moment? Et moi qui croyais plutôt bien jouer le jeu de la flic préoccupée... Sérieux, pour quelle espèce d'enculée est-ce que tu m'prends? » Tu te défends, bien qu'il n'ait pas tout à fait tort. C'est vrai, normalement, tu le lui aurais arraché avec allégresse, ce bâton qu'il tend pour se faire battre. Sauf que ce soir, l'unique chose de laquelle tu t'empareras hâtivement, c'est du portable que t'aurais jamais dû lui confier. Une erreur évitée, rattrapée de justesse, une intervention de l'omnipotence lassée de vous voir perpétuellement vous éloigner. Et maintenant, elles se recroquevillent jalousement sur leur convoitise dont elles ne voudront plus se libérer, agglutinées à l'appareil par la moiteur d'une fébrilité démesurée, ces extrémités qui ne voulaient point lâcher. Qui se recluent avec leur trésor dans l'obscurité des poches avant que l'idée ne vienne de finir ce qui fut si abruptement commencé. Car au-delà des apparences, par-delà des mots, loin des consciences et à l'abri des egos, l'attentif pourra les déceler, à travers ces fameuses fissures, les vérités non-dites, non-sues, sentenciées à ne pouvoir que s'éteindre. Ces mêmes vérités qui, parfois, s'échappent de leur prison pour t'inciter inconsciemment à des gestes, des paroles, que tu finis assurément, inévitablement, par regretter. Folies n'osant point traverser la pensée, mais qui s'inscrivent à tout coups dans tes tics anodins. Qu'est-ce que t'attends de moi au juste? De la pitié? Parce que j'ai rien à te donner. » Enfin, le regard que tu te risques à lui rendre, naïve. Et ces yeux que tu croises, luisant de la même poignante émotion. Et ce face-à-face qui, finalement, te ramène à la case départ. Et ces propos qui surgissent de nulle part, sans même savoir s'ils sont pensés. Et t'en as pas besoin. T'es plus fort que ça.»_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 17 Juil - 1511 Sleeping with my demons Elle est là. Vraiment là. Mais le fossé qui vous sépare n'a jamais été aussi grand. Il y a ces points qui vous rassemblent, ce goût prononcé pour la destruction, cette solitude parfois embrassée parfois imposée, ces dysfonctionnements fréquents qui font de vous des pantins abîmés, genoux écorchés à force de trop tomber, bras fatigués d'être à chaque fois redressés. Mais ce soir, vous êtes terriblement différents. T'es l'odeur de cette fumée, celle qui pique les yeux et agresse les narines, symbole de tout ce qui a été calciné. Et elle est la sirène de secours, ce son assourdissant qui annonce la fin d'un tunnel sombre, mais qui ne promet pas pour autant d’éclairer les recoins les plus exposés à l'obscurité. Vos pièces ne s’emboîtent plus, alors que tu réalises que Détroit est devenu un purgatoire dont tu ne sortiras jamais. Prisonnier à l'air libre d'une cité démoniaque, guerrier envoyé au front pour servir cette altesse impénétrable qui a t'a marqué de son fer rouge à l'instant même de ce premier cri. Ce cri annonciateur, ce savoir prophétique que la vie sera loin d'être un long fleuve tranquille. On pleure parce que dans le fond, on sait. Et depuis cet instant à l'aube de ton existence, tu n'es pas parvenu à t'échapper des griffes acérées de la bouche de l'enfer devenue ton foyer. Mais Keira elle est partie. Elle a réussi à fuir, à grimper par-dessus les murs titanesques pour se chercher une nouvelle vie. Une chance qui lui a été donnée et qu'elle a préféré gâcher. Pourquoi elle est ici ? Pourquoi elle est là, à assister désemparée à ce spectacle de désolation. Ce qui s'est passé cette nuit est épouvantable, mais c'est loin d'être la première fois, et encore plus loin d'être la dernière. Tout est violence, vengeance et désespoir. Tous subalternes d'un monstre qui se divertit avec vos fils emmêlés, là pour servir celui qui s'ennuie dans son au-delà redondant et carbonisé. Les âmes damnées ne suffisent plus, il vient s'emparer de celles qui n'ont pas encore été définitivement souillées, et il appose le sceau du pêché comme une lettre de cire envoyée à Hadès lui-même, pour être sûrs de ne plus vous lâcher. Voilà longtemps que tu cherches dans la religion ce qu'on t'a promis que tu trouverais, que tu suis avec le plus d'assiduité possible les messes du dimanche, mais le paradoxe est que t'as beaucoup de mal à croire en Dieu, mais très peu à croire au Diable. C'est son œuvre que tu croises lors des crépuscules déchirés, ces tableaux sanglants que seul le Malin peut trouver plaisir à regarder. Où est Dieu ce soir ? Où était-il toutes les autres fois ? Et tu ne prétends pas ne pas avoir conscience de ta propre hypocrisie, car tu te sais toi-même soldat du démon, incapable de baisser les armes pour rejoindre la lumière, aveuglante et étrangement moins rassurante que les bras de la nuit que t'attends d'elle ? Question à laquelle tu n'as jamais su répondre, pas même pour toi-même, quand tu évertuais, adolescent, à conquérir celle qui refusait catégoriquement de l'être. Une chance que tu n'as pas obtenue, pire, qui a été accordée à un autre, ego blessé bien évidemment, mais aussi amour bafoué, expérience qui te laisse aujourd'hui hermétique à tout ce qui commence par senti et qui finit par ments. Mot à tendance répulsive. Besoin du commun des mortels que tu ne souhaites nullement partager. Ce que j'attends de l'enculée qui m'a foutue en taule ? De l'enculée qui m'a volé cinq ans de ma vie ? Absolument rien. Et c'est exactement pour ce genre d'enculée que j'te prends. » Amertume aussi corrosive que l'acide, le jeune con qui habite encore en toi balance sa rancœur déplacée, mais sans doute trop longtemps gardée pour ne pas s'exprimer dès l'occasion présentée. Moment inopportun, endroit mal choisi. Ceci n'a pas sa place ici, ce n'est pas l'heure des règlements de compte, les avocats sont absents, et t'es pas prêt d'entendre la sentence finale. Tu sais pas te défendre, tu sais pas pourquoi t'as pas été jusqu'au bout avec ce téléphone, pourquoi tu t'obstines à faire d'elle ton lien entre eux et vous, pourquoi t'as été chercher sa présence alors que vous vous êtes quittés en termes désastreux. T'es épuisé de cet entre-deux, de ce balancement, de ces coups du cœur d'un côté et de l'autre, sans réussir à te poser et à trouver un statu-quo qui te conviendrait vraiment. Mais t'es aussi épuisé de cette nuit, de cette guerre, de cette défaite, de cette perte. Appartement réduit à l'état de cendres. Et bien que tu ne conservais rien de précieux là-dedans, ça reste pour toi une humiliation difficile à accepter. Cet endroit a été ton émancipation, ado désireux de prouver à son père qu'il pouvait parfaitement réussir sans l'avoir dans son dos pour l'aider à déployer ses ailes. Cet endroit a été une fuite aussi, loin d'une famille dysfonctionnelle, tu ne voulais plus traverser les couloirs où tu entendais tes géniteurs s’engueuler à s'en faire exploser les poumons encrassés de nicotine, ce salon où ton père te faisait la leçon, cette entrée où ta mère se barrait tout le temps, quand gamin sur les marches d'escaliers t'attendais qu'elle reste pour toi en étant déçu à chaque fois. Des années d'acharnement réduites à néant, et pour seule consolation – qui n'en est pas vraiment une – il ne te reste que la femme qui a contribué à bousiller ta vie. Comme ton père, comme ta mère, ils rentrent tous dans cette catégorie que tu exècres, dans cette boite que t'aimerais balancer au fond de l'océan pour ne plus jamais en entendre parler. Le téléphone s'est échappé, il glisse hors de tes doigts pour retrouver ceux de sa propriétaire. Propriétaire aux intentions nébuleuses, artiste de cirque qui marche sur un fil en attendant de se casser la gueule et qui jongle avec des mots qui pourraient bien l'entraîner dans cette chute. Cette relation dérangée n'est pas ce dont t'as besoin maintenant, mais c'est tout ce que t'as à disposition pour exorciser un mal gangrenant. Elle essaye, Keira. Il y a cette tentative maladroite de réconfort que tu ne sais pas comment accueillir, troublé par cette imprévisibilité, par cette rupture de ton déstabilisante. T'aimes pas cette impression d'étroite proximité, où elle semble être la personne au monde qui te connait le mieux, qui sait comment t'apprivoiser. Alors tu cherches à reprendre le dessus, parce que c'est comme ça que tu fonctionnes, t'as besoin de dominer pour ne laisser aucune bribe de pouvoir à l'autre. Perdre le contrôle c'est offrir sur un plateau d'argent l'occasion de prendre des coups. Et il est hors de question que Keira Thompson ne t'assène un seul coup de plus. C'est quoi la réponse que t'attendais, Thompson ? Que oui, je plaquerai aussi la prochaine contre un mur parce que c'est ce que je fais avec chacune d'entre elles, ou que non, t'es cette exception qui me pousse à désirer une proximité brutale pour canaliser cette électrisante alchimie qui nous étouffe ? » La question est qu'est-ce que tu attends d'elle, mais aussi qu'est-ce qu'elle attend de toi. Tes mots sont cyniques, destinés à la secouer, la provoquer. Mais ce n'est pas ta seule arme pour tenter de la déstabiliser – juste retour de bâton après l'avoir été par cet élan de compassion totalement inattendu qui te trotte encore en tête. T'es grand, imposant, et tu le sais. Tu te rapproches, plantes ton regard perçant d'un bleu de ciel étoilé dans le sien qui s'anime tout aussi violemment. La tempête se lève dans vos prunelles, ce même déchaînement qui s'est manifesté lors de vos retrouvailles mouvementées. Hein, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux entendre pour bien dormir cette nuit ? Toi tu peux avoir cette chance, alors hésite pas à la saisir. C'est ptete le sort que je réserve à celles que j'ai envie de tuer et de baiser. » Tu réduis encore un peu l'espace qui vous sépare, de sorte à ne laisser que quelques centimètres entre vous. Comme à la fête foraine. Et bon sang, s'il n'y avait pas cette foule de flics un peu partout, t'aurais laissé glisser ta main le long de son cou pour retrouver cette sensation frissonnante qui t'avais pris au dépourvu. Pour lui rappeler ce qu'elle a ressenti la première fois, elle aussi. Pour qu'elle n'oublie pas qu'elle t'appartient. Mais peut-être surtout pour calmer ta propre colère. T'as pas réussi à choper la Gorgo pour leur mettre une dérouillée, mais tu peux toujours tenter de récupérer un peu de sérénité en malmenant celle qui ne t'a jamais offert pitié, amitié, baise mémorable, ou quoi que ce soit d'autre. Je constate que t'y penses encore, à quel point ça te fait mouiller ? » Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 218 Ainsi s’amorce un nouveau chapitre qui pourrait n’avoir jamais été. Un parmi tous les autres desquels on lancera les pages déchirées. Desquels on nourrira le brasier. Cadeau empoisonné, imposé, indésiré, jeté, mais secrètement chéri. Présent sauvé du conditionnel passé, soigneusement bouclé de l’incassable ruban carmin par lequel les mains du destin vous ont d’ores et déjà liés, enchaînés, enfin réunis. Une ultime chance accordée après des années à s’écorcher, gaspillée. Elles sont tragiques, les retrouvailles des antipodes qui se jouent aux violons des sirènes. Des vies arrachées, d’autres envolées en fumée. Des cris, des complaintes, des lamentations qui s’immiscent dans les conversations. Une écume de haine suspendue dans l’air, sinistre drapeau de ces solennelles promesses de guerre. Oui, tragiques elles sont, vos retrouvailles, d’autant plus lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette valeur inestimable rattachée aux mots précipitamment crachés, aux regards impitoyablement échangés. Lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette chance que vous avez, quelque part, de pouvoir vous retrouver. D’à quel point sans l’avouer, à soi, à l’autre, vous en auriez autrement été dévastés. Tragiques elles sont très certainement, vos retrouvailles aux airs de déjà-vus, aux détours on ne peut mieux connus. Vos retrouvailles qui portent bien mal leur nom alors que vos âmes tardent encore à se repérer dans l’obscurité de vos cœurs malmenés. Triste mais prévisible, cette impression qu’encore ce soir se répètera inlassablement l’histoire. Qu’elles sont studieusement apprises, ces lignes aussi noires de sens qu'elles sont de noir écrites. Qu’elles sont par cœur récitées, ces stichomythies qui cisaillent aussi surprenamment que le parchemin contre la chair meurtrie. Peu importe les mises en scène orchestrées, ce sont sur les mêmes terres battues que vous êtes constamment ramenés comme si, finalement, tous les chemins menaient à cet ultimatum des palpitants s’entre-déchirant. Malgré ces quelques bribes par mégarde accordées. Malgré ce pouls d’une humanité enfouie qui se serait cette fois sournoisement faufilée. T'es plus fort que ces propos qui ne t’appartiennent pas, mais que tu voudrais tant ravaler. Ces mots qui ricochent bruyamment contre la pierre sans pouvoir percer au travers. Incompris aussi, ces efforts corrosifs qui t’en brûlent encore les lippes, puisés tu ne sais pourquoi, tu ne sais où, pour lui offrir tu ne sais quoi, sinon cet improbable réconfort qu’il ne mérite pourtant pas. Et voilà que tu te retrouves désormais terrée dans ton propre mutisme, surprise – écœurée – par cette improvisation de dernière minute dont tu regrettes amèrement jusqu’à la moindre syllabe et ce, bien plus que l’homme devant toi époumonant sa rage. Évidemment qu’il n’y a jamais eu de place entre vous pour la compassion. Évidemment qu’aujourd’hui n’y fait pas exception. La faucheuse plane peut-être en haut des têtes, le fatidique souille peut-être les mains, mais les faits demeurent. Ça, O’Connell ne manque décidément pas une occasion, surtout pas celle-là, pour te le rappeler. Salement. Et tout compte fait, c’est sans doute mieux ainsi. Mieux si, d’un commun accord, vous continuez votre route vers votre perte, mine de rien, en dignes comédiens bien trop préoccupés par l’idée de s’égarer du sentier pavé par cette animosité démesurée pour oser ne serait-ce qu’un instant s’en détourner. Alors tu fais ce que tu fais de mieux; Tu injectes ton ego à l'agonie d'une bonne dose de virulence, tu lui fous le script revisité entre les pognes et tu l'envoies au front. Fini les écarts de conduite. Tu meurs d’envie d’le savoir hein? Si t’as finalement réussi à me faire de l’effet après toutes ces années à lamentablement échouer? Si c’est maintenant ton nom que j’échappe entre deux gémissements le soir? Tes doigts que j’imagine quand les miens mordent l’intérieur de mes cuisses? Quand j’ai le dos cambré, les jambes repliées qui se tendent jusqu’à la pointe des pieds. C'est ça? » Et ce fin rictus qui s'étire, s'entre-ouvre. Vas-y, qu'on vérifie. Prends-moi. » Par la gorge laisseras-tu provoquamment s'estomper. Et de la parole aux actes, l'invitation qui tonne, se matérialise. La fermeture éclair du coat de laquelle tu joues avant qu'elle ne s'enfuie. Parce que tu veux savoir, alors que les éclats d'or des cheveux élancés vers l'arrière scintillent. Tu veux savoir s'il aura l'audace, tandis que la peau latte lascivement se dévoile, que les ruisseaux bleus de vie lentement émergent sous le derme. L'audace de loger ses extrémités là où il y aurait laissé ses traces à l'encre invisible de ses vices. Levé, le menton de l'insolente qui s'offre à son impulsivité, à l'ennemie numéro un d'un homme tout juste libéré. Il y a ce silence qui retient son souffle alors les vôtres s'entrechoquent à la commissures de vos lèvres. Il est grand, O'Connell. Il se croit au-dessus de tout. De toi. Il aimerait bien en tout cas. Mais ne dit-on pas justement que qui plus haut monte qu'il ne doit, de plus haut chute tout en bas? J'attends. » Car oui, tu l'attends impatiemment, l'erreur monumentale, le point de non-retour qui se résumerait à piocher la carte Aller-simple en prison et chaque seconde qui s'écoule te rapproche un peu plus de cette insatisfaisante satisfaction. Car oui, tu l'attends vraiment, un peu trop, possiblement. Et qu'importe son choix, vous en serez tous deux à la fois gagnants et perdants. Alors? Ça grogne, ça montre les dents, mais quand vient le temps de mordre, ça court la queue entre les jambes. » L'adrénaline court-circuite les terminaisons nerveuses. La réflexion se fait laborieuse. Y'a pas d'attirance. Y'a pas cette électrisante alchimie à laquelle il fait référence. Y'a que ce dédain viscéral pour l'autre qui fourmille, échauffe, sévit perfidement sur les sens déboussolés, sur l'esprit déjanté. À en oublier les flics. Les tragédies. La laideur de cette nuit. Je vais te dire ce que j'veux entendre. Je veux t'entendre me dire à quel point c'est difficile d'accepter le fait que t'arriveras jamais à scorer. »_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 2325 Sleeping with my demons T'es plus fort que ça. Les mots raisonnent encore dans les méandres caverneux de ta carcasse fatiguée et chancelante, à la fois phare dans la nuit après avoir bravé une tempête agitée, et avertissement de la providence que tu vas prendre soin d'écouter. Tu ne veux pas t'éloigner de la familiarité pour embrasser des équations inconnues trop difficiles à résoudre pour un gamin tout sauf assidu. Clown du fond de la classe. Orateur doué mais aucune prometteuse destinée. Pourtant pas du genre à flirter avec la facilité, plutôt porté sur les pentes glissantes qui pourraient mener au fond d'un ravin ou d'un puits, là tu n'arrives pas à lâcher prise sur cette étiquette gluée férocement sur votre front, nature d'une relation que tu redoutes de faire changer, incapable d'y lire le nouveau mot qui pourrait vous définir si tu venais à trop tanguer. La tête brûlée est maintenant trop calcinée. Le risque ne vaut pas la peine d'être couru et enduré, alors tu plonges sans hésiter vers la vulgarité et le rentre-dedans peu subtile pour tenter de reprendre ce qu'elle a failli t'arracher avec sa compassion saugrenue. La route empruntée est rassurante, loin de celle où aucun réverbère ne reflète sa lumière rassurante, noirceur de l'inconnu dont le courage demandé te fait encore défaut. Et sans surprise, elle suit l'exemple. Elle se dérobe de ses propres émotions élusives pour serrer fermement ses doigts sur cette occasion que tu lui offres sur un plateau d'argent. Elle se saisit de ta provocation, de ta colère et de ta frustration pour te les renvoyer au visage, sans doute soulagée de ne pas te voir rebondir sur ce qu'elle regrette d'avoir échappé lors d'un bref instant de vulnérabilité. Homme stoïque qui tente de masquer les ravages de son audace, désir primaire qui lève l'étendard, à défaut d'autre chose, trop fier pour autoriser l'envie charnelle se manifester aux yeux de l'objet de tes tourments. Oui, tu meurs d'envie de le savoir. Est-ce que c'est ton nom qu'elle échappe quand l'intérieur de ses cuisses s'embrase pour une autre ? Est-ce que c'est à toi qu'elle pense quand ses doigts sans moindre pudeur l'emmènent là où t'as toujours voulu t'attarder ? Quand son corps perlé de sueur se tord sensuellement sous l'assaut de membres qui ne t'appartiennent pas, est-ce qu'elle s'imagine ce que vous auriez pu partager ? Tu la hais pour ce qu'elle te fait ressentir. Tu la hais pour cette déferlante chaleur qui brûle en entièreté ta raison pour ne laisser que les traces d'une passion silencieuse, emprisonnée comme une pestiférée, mais qui cherche à se manifester en traître incontrôlée, lassée de ne pouvoir s'exprimer. Tu la hais, car après toutes ces années, tout reste inchangé. Prends-moi. Toujours des mots qui fracassent, des interdits qui torturent, une ambiguïté aiguisée qui plonge sa lame dans les tréfonds de ton âme esquintée. Bombes lâchées avec une nonchalance arrogante. Le défi est lancé. La chair dévoilée fait de toi un vampire affamé qui se retient de plonger ses canines dans une veine gonflée. Oui, tu crèves d'envie aussi de porter ta main à son cou pour empêcher l'air de lui donner l'occasion de balancer une énième provocation. Ton poing se serre, une maîtrise factice qui compense avec ton cerveau en ébullition, qui ne sait plus comment réagir, ne sait plus quels signaux il est autorisé à envoyer face à ces sournoises attaques qui te laissent en homme désemparé, bien loin de ton auto-portrait. Mais qu'elle ne s'y méprenne pas, tu ne lui laisseras aucun avantage, bien décidé à reprendre la laisse et tirer assez fort pour qu'elle s'en morde la langue. Son jeu est sournois, mais pas assez futé pour que tu te laisses prendre. Le piège à loup est mal dissimulé. Est-ce qu'elle te prend pour un idiot ? A l'instant même où tu laisseras l'impulsivité t'emporter, elle aura toutes les raisons du monde de te coffrer. Et si elle ne le fait pas, l'un de ses équipiers s'en chargera sans sourciller. Tu n'as pas d’échappatoire, si ce n'est accentuer la joute dangereuse, repousser les limites sans avoir à les franchir, et voir lequel de vous deux fera le premier pas en arrière. Un pas en avant. Plusieurs. Sorti de ta léthargie à trop t'attarder sur son cou dénudé, tu t'avances vers elle, l'incite à reculer jusqu'à ce que son dos rencontre la portière d'une voiture – sans doute celle où elle t'aurait lâchement embarqué. Tu ne poses aucune main sur elle, c'est de ton allure que tu cherches à écraser, que tu l'obliges à se retrouver à nouveau dans cette prison charnelle qu'est ton corps que tu rapproches au plus près du sien. Tes iris océan accrochent le cuivre qui la colore, et tes bras se tendent pour venir épouser le haut du squelette métallique, prise que tu ne lâches pas pour mieux l'emprisonner. La seule chose que tu vas entendre, c'est la vérité. L’inéluctable vérité. » Tu sens les regards se poser sur vous, tous observent mais n'osent pas interagir, sans doute conscients que la bulle dans laquelle vous vous trouvez ne doit surtout pas être brisée. Et que quoi qu'il arrive, Thompson saura se sortir de ce piège sans vertu que tu viens d'imposer. Un jour, tu vas m'demander de te baiser. » Une certitude que tu lui craches au visage, les traits marqués d'une arrogance à son sommet. Un sommet olympien qui mérite de couronner le tout avec des lèvres qui se rapprochent de son oreille pour murmurer le reste de ta pensée graveleuse. Tout a un air de déjà-vu. Je sais pas quand, je sais pas où, mais tu vas m'dire, très distinctement, baise-moi. » Tu te retires du creux de son oreille, mais tu maintiens le peu de distance entre vous. Un air qui se rejoue mais qui ne te lasse toujours pas. Tes yeux dévient vers son cou. Puis remontent jusqu'à sa bouche. Un effeuillage visuel qui comble tes désirs ardents, mais qui souffle aussi sur les braises déjà enflammées de ton envie charnelle et bestiale. Tu n'oublies pas pour autant tout ce qui se joue en arrière, l'horreur se tait, daigne se mettre en pause, mais ne manquera pas de jaillir de sa boite au moment voulu. Pour l'heure, tu embrasses avec avidité ce moment qui n'appartient qu'à vous, et qui donne cette réelle impression que rien d'autre n'existe. Tu vas pas m'faire croire que t'as jamais imaginé ce que ça pourrait donner dans un lit, toi et moi. Pas après ce qui s'est passé à la foire. Pas après ce qui se passe maintenant. » Bref moment de silence pour laisser ses pensées faire leur propre acheminement vers la chute de ta bravade. Pas après cet appel... » Oh, bon sang, ça serait effectivement une torture sans nom que de ne pas réussir à scorer. L'appel de vos corps, évident, ne peut pas rester sans réponse. Toute cette haine, toute cette colère, qui pourraient frapper l'apothéose au fond des draps. Si j'te fais pas encore d'effet, si c'est pas encore mon nom qu'tu prononces ou à moi qu'tu penses quand tu glisses tes doigts sur toi, ça viendra. Et je pourrai t'serrer le cou autant de fois que j'le voudrai, et que tu l'voudras, sans prendre le risque de m'faire coffrer. J'ai attendu des années, j'suis plus à quelques mois. » Tu gardes tes grands airs mais y a les restes de cet adolescent rejeté et blessé qui demeurent encore en toi, t'obligeant à renforcer ta prise sur le toit de la voiture pour ne pas les laisser sortir. Ou semaines... » Sourire carnassier. Tu dois focaliser sur tes objectifs. Tu vas attendre qu'elle veuille désespérément se faire baiser. Puis tu la tueras. Pas vrai ?En attendant, qu'elle recule, elle a aucune chance de gagner. Toi, t'as plus rien à cacher, plus de secrets sur ce qu'elle te fait sentir sous la ceinture. Mais elle ? Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 10 Aoû - 357 Attendu...? » Rire étouffé réduit à un soupir d'amusement. De soulagement. C'est une douce halenée de menthe poivrée qui vient chatouiller les narines, ravive la fine courbe de l'insolence – qu'on aurait pu croire à jamais portée disparue – pour dévoiler les porcelaines alignées. Un mot, un seul, un pas de trop, un faux, une exquise caresse à laquelle ronronne l'ego assassiné, noyé dans l'océan de toutes ces absurdités par les vagues d'une assurance excessive, désormais ressuscité, ramené d'outre-tombe par celui même qu'il l'y a envoyé. Comme ça tu m'as attendue pendant des années? Et encore aujourd'hui semble-t-il... Mais combien t'as attendues aussi longtemps, exactement? » Il y était presque. À peu près de t'acculer de sa personne, de ses promesses révoltantes, toi, chasseur devenu chassé, sans issue ni échappatoire, le pied pris à reculons dans son propre piège. À quelques secondes de voir s'évanouir ton aplomb, asphyxié à trop retenir son souffle pour ne pas s'empoisonner du sien. Ne pas s'imprégner les sens des effluves de son parfum immondement grisant. Ne pas laisser la mémoire s'en entacher ou le palpitant s'en étourdir. Mais Icare ne pouvait s'empêcher de voler plus près, toujours plus près du soleil, insolent lui aussi incapable de s'arrêter. Et le voilà maintenant à chuter, les ailes d'ébène consumées par les flammes destructrices de l'avarice. Moi qui pensais n'être qu'une parmi tant d'autres. Faut croire que t'es p'têtre pas vraiment passé à autre chose finalement. Puis, la gifle qui laissera la fierté contusionnée. Tu crush encore sur moi, O'Connell? » Parce que cette fois, tu ne manqueras pas de lui arracher le bâton qu'il tend pour se faire battre. On s'acharne sur mon cas, mais toi, à quel point ça te fait de l'effet, combien ça t'allume, l'idée que je puisse avoir envie de toi. » La poigne qui s'ose à revendiquer ce col souillé, agrippé, vers soi tiré. Qui réclame l'oreille à laquelle se pose cette complainte tiède d'abandon entre les lippes glissées. Que je te demande, sans détour ni façon Baise-moi » Manifestation d'une évidente lubricité. Simulacre ou ignoble vérité? La voix dans tous les cas soumise, sous le poids de la concupiscence modelée. Tête chavirée, cou déployé. L'air avidement capturé, happé par goulées. L’air sur le charbon brûlant des chaudières bestialement soufflé, contre la peau, les vitres, écrasé. Pour n’en laisser qu’un nuage de buée, un voile brumeux de censure duquel vous abrier. Ici. Maintenant. À l'arrière. » Alors qu'à quelque part, les genoux dénudés s’enlisent dans la banquette, que les mains, barbares, profanent le maudit sans en épargner la moindre parcelle, que les doigts, assoiffés, s'immiscent pour s'abreuver des eaux sacrées d'Eros. À m'en faire perdre la raison. À m'en faire oublier mon nom. » Tandis que l'impie dépèce l'homme de sa religion, que les courbes féminines aux sommets pointés, découverts, se plaquent contre lui, que l'intérieur de ses cuisses se cale contre l'entrejambe, suppliciant, que la moiteur scelle les silhouettes aux vêtements grossièrement relevés, impudemment abaissés, enveloppes charnelles qui n'aspirent qu'à s’imbriquer. Vice serpentant contre celui collé au dossier par la tentation fiévreuse d'Ève, belle de toute son indécence. Pour te sentir contre moi. En moi. T'appartenir. Baise-moi. Serre-moi. Plus fort. Toujours plus. » Ces prières corrompues, péniblement extirpées de ce corps tendu. Pour qu'enfin, à quelque part dans cet esprit tordu, l'un complète l'autre de sa longueur. O'Connell. » Que les bassins s'échauffent imaginairement au rythme des désirs ardents. Continue. » Que l'hérétique s'adonne au déhanchement d'une danse suave au-dessus. T'arrête pas. » En parfaite symbiose avec les coups de l'éperdu. T'arrête surtout pas. » Pour qu'enfin, ils s'élèvent éhontément à l'apogée, à la hauteur du péché originel cultivé depuis tant d'années. À l'arrière de cette bagnole inoccupée, contre laquelle tu es de tout ton long adossée, contre laquelle il est appuyé. Sans que vous ne vous touchiez. Scène de tes pensées les plus déviantes, rebutantes, que tu épies, narres tout bas dans l'espoir de réussir à perturber l'enfoiré. Et elle vient, l'inspiration, bien trop aisément alimenter d'une sensualité débridée ce timbre se voulant habituellement désintéressé. Dangereuse traîtresse dont tu te gardes, méfiante, de l'obscur dessein, qui ne cherche qu'à t'appâter dans ses filets. À exposer tes sombres secrets. Non, tu ne vas pas pousser plus loin. Même si les lèvres déjà s'humidifient pour renchérir. Même si le derme frisonne en attendant la suite. Tu n'iras pas trop loin. Etcetera, etcetera... » Que la langue, diablesse, finira par s'attarder à décortiquer. Une fin précipitée à cet épisode de débauche fantôme qui ne te fait nullement envie, pour lequel tu ne trembles pas, pas même un peu, et qui ne partagera avec la réalité que ces joutes grossières audacieusement murmurées, créées de toute pièce par l'imagination fertile qui s'amuse à planter ces graines d'une envie irrépressible sans saisir qu'elle échappe, sur son jardin, ces mêmes semences qui feront tôt ou tard germer inévitablement l'arbre du fruit défendu. Rassasié? Parce que je préfère te l'dire dès le départ, y'a aucune chance que ça se concrétise. Patiente autant que tu veux. Fantasme aussi souvent que ça te chante. Entre nous, y'aurait rien de transcendant... C'est pas pour rien que t'étais pas mon premier choix. Ni mon dernier. » Ce regard froid qui contraste avec les flammes qui animent la carcasse, détourné. Ces paroles sans moindre délicatesse, balancées avant même d'y penser. À quelque part, tu sais que c'est pas du jeu, mais s'il est vraiment passé à autre chose, qu'est-ce que ça change? T'es épuisée, lasse de tenir la barre, coincée dans ces montagnes russes d'émotions interminables dont tu ne semble pas pouvoir – vouloir? – t'extirper. Tu ne nies pas être une connasse, mais O'Connell s'acharne aussi, alors vous récoltez tous les deux le collatéral. La main s'appose, décidée à rétablir et ce, pour une énième fois, cette distance avec laquelle vous jouez constamment. Occasion rêvée de briser cette prison d'acier et de chair que tu saisis sans hésitation, pressée de regagner ta liberté. Maintenant, si t'as fini de t'emballer comme un ado en pleine puberté, on va revenir à nos moutons et remplir cette déposition. Ensuite, tu seras libre d'retourner voir dans l'bar si j'y suis. » Et déjà, le crayon cliquette. Mais pourquoi tant de hâte? Où est l'urgence? T'as peur de quoi, Keira? C'est procédural, mais tu vas gentiment t'y plier, okay? Avant que tu me racontes ce qui s'est passé, j'vais avoir besoin de ton nom complet, de ton numéro et... » Malaise. Fuck, avec toutes ces conneries, t'avais complètement zappé. D'une adresse à laquelle tu vas habiter. » _________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 17 Aoû - 341 Sleeping with my demons Ses mots sont un souffle chaud qui intensifie les braises de ton désir. Qu'il est difficile de ne pas se laisser happer par le vaste océan de l'imagination lubrique et débordante. Les images se dessinent distinctement au crayon noir sur le brouillon de ton esprit, elles prennent vie pour mieux te torturer encore, te laissant deviner les mouvements lascifs, entendre les complaintes licencieuses. La succube crache ses provocations, te mettant face à tes propres faiblesses, celles que tu cherches à enterrer sous le sable, mais qui reviennent à chaque morsure de vagues. Elle dresse un tapis de luxure qui se déroule avec une aisance déconcertante, trop pour que ce ne soit pas suspect. Tu ne réponds pas à sa question, déjà parce que tu ne connais pas la réponse, mais aussi parce que tu veux museler ce malin plaisir qu'elle prend à te malmener. Une douce affliction placée sous l'étoile de la concupiscence, dans le ciel du vice et du péché. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche pour échapper les chapitres de son récit érotique, tu sens ton corps se battre pour avoir le droit de se laisser aller, et ton esprit divague vers les mêmes recoins interdits que te partenaire éphémère, voire imaginaire. Tes paupières, trop lourdes, se ferment au son de sa voix cassée par le désir, une pièce de théâtre parfaitement récitée qui pousse ton imagination au-delà de ses propres limites. Oui, les images défilent, ce qu'elle te conte prend vie, sur cette banquette arrière tu réanimes au bouche à bouche le fantasme de jadis. Ou d'aujourd'hui. T'as pas encore décidé. Puis tu t'autorises à écrire tes propres lignes, où contre la carcasse métallique, vos corps se cherchent, se trouvent, et s'unissent. Tes mains agrippent la chair de ses cuisses pour pouvoir la soulever aisément. T'as le cœur qui s'affole, qui vrille, qui manque des battements. Ta peau voit sillonner des milliers de dunes de frissons, ton souffle est saccadé, violenté par la force de ce prémisse d'ébats improvisés à faire rougir les plus dévergondés. Les tissus descendent, négligemment agrippés pour mieux pouvoir s'apprivoiser, mais trop impatients pour complètement les retirer. Elle veut te sentir contre elle. En elle. Tu ne fais plus bien la différence entre imagination et réalité, bercé par le pouvoir irréel de cette danse charnelle. Ça tourne, ça voltige, ça grossit. Puis tu obéis à la tentation, enfin autorisé à y céder, scellant étroitement votre intimité, secouant la voiture inoccupée, peu subtilement cachés, mais trop happés par le plaisir exacerbé pour vous soucier des regards qui pourraient s'attarder, exhibitionnistes passionnés, ses gémissements sont une symphonie torride, un concert génésique qui monte en crescendo inavoué. Des bassins qui s'accompagnent, union parfaite, mélange divin. Une main relâchée pour mieux s'appuyer sur la vitre, y laissant une trace impudique. A l'arrière. Contre la voiture. Continue. T'arrête pas. Et tu t'y plies, trouvant le rythme qui transforme l'anarchie de vos corps en ballet sensuel, sans éteindre la fibre chaotique qui se mélange à une passion étouffée depuis trop d'années. L'apogée. Le dernier ciel. Les muscles s’activent encore avant de trembler dans l'ultime séisme qui fait exploser l'échelle de Richter, magnitude encore jamais rencontrée, inédite dans l'histoire des idylles. Puis tout se relâche. En elle. Contre elle. Et le rêve prend fin. Le mirage disparaît, te laissant brûler dans le désert sans fin du rejet. Redescente brutale après une dose euphorisante de drogue dure. Ascenseur qui lâche brutalement. Chute du haut d'un immeuble avec atterrissage contre le bitume. La harpie est cruelle. Non seulement elle te ramène avec une violence inouïe vers l'ignoble réalité d'une tuerie envers les tiens, mais en plus elle plonge ses doigts dans les plaies pas encore guéries d'un passé qui a broyé l'ego démesuré et poignardé un cœur en apprentissage. Ton visage se referme, tes sourcils se froncent, écœuré par ce changement de ton. Le monde s'est remis à tourner dans le mauvais sens. Les corps réapparaissent. Les souvenirs de cette nuit sanglantes aussi. La constante redevient une flic avide d'en finir avec ces conneries de gangs, et sa froideur te laisse désemparé l'instant de quelques secondes. Où est celle qui prétendait que tu étais plus fort que ça. Où est la compassion que t'avais pu lire dans son regard. Tu veux qu'on te la rende. Car celle qui est devant toi, tu ne ressens absolument rien à son égard, et tu n'aurais rien ressenti pour elle non plus à l'époque. Le venin craché te paralyse, le désarroi est palpable, et il te faut un certain temps pour reprendre tes esprits. Du cauchemar au rêve, puis de retour dans le cauchemar. Les portes du paradis n'étaient qu'une illusion aussi sournoise que celle qui en gardait l'entrée, tu n'as jamais été destiné à autre chose que les pavés de l'enfer. Trop fier pour te plaindre, tu fais miroir à son indifférence, t'évertuant à ne manifester aucune émotion, si ce n'est celle de la répulsion. Peut-être vient-elle de te rendre service. Si l'hésitation de la flinguer s'était honteusement immiscée, maintenant tout est redevenu parfaitement clair. Lorcan Liam O'Connell. » A t-elle déjà entendu ce second prénom qui t'a été attribué ? Peu de chance, malgré tes nombreuses tentatives, Keira Thompson n'a jamais cherché à s'intéresser à toi. Elle ne sait rien, si ce n'est ce qu'elle a voulu sélectionner sur le grand fil de ton existence cabossée. Toujours le pire, rarement le meilleur. Mon numéro t'as qu'à l'regarder dans ton téléphone. » Tu ne lui feras pas de cadeau. Si elle veut la jouer impersonnel et protocolaire, c'est exactement ce que tu vas lui donner. Pour l'heure, vous n'êtes plus rien, pas même des ennemis, car la haine reste un sentiment que tu refuses de lui accorder. T'avais besoin de quelqu'un ce soir, et elle n'est certainement pas celle sur qui t'aurais misé une bouée de sauvetage, mais t'as quand même espéré qu'elle ose te tendre une main, pour t'aider à te relever, qu'importe s'il n'aurait s'agit là que d'une brève parenthèse à un statu-quo bien ancré. J'viens d'apprendre que j'ai tout perdu, tu crois vraiment que j'sais où j'vais dormir ce soir ? » Il est fort probable que tu ne dormes de toute façon pas cette nuit. Trop hanté. Trop secoué. Les cris raisonnent encore, et le fantôme de la chaleur des flammes refuse de te lâcher. Après cet interrogatoire nauséabond t'iras estimer l'étendu des dégâts, et voir s'il est possible pour toi de récupérer quelques affaires. Tu sais quoi, Thompson ? Je vais répondre à ton autre question. » Celle que t'as évitée tout à l'heure. Et à laquelle t'as maintenant la réponse. Peut-être que j'ai par le passé éprouvé quelque chose pour toi. J'en sais rien, j'étais trop jeune et trop fier pour réaliser quoi que ce soit. Mais ce qui est certain, c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui, j'ressens plus rien à ton égard, si ce n'est une haine viscérale. La personne que t'es devenue m'intéresse pas. Cette coquille vide, cette garce sans cœur. Et crois-moi, si j'avais su à l'époque que t'étais comme ça, jamais j'me serais intéressé à toi d'une quelconque façon. » Le mirage n'est pas seulement le fantasme susurré au creux de l'oreille, c'est aussi cette image que tu te faisais d'elle. Tu sais pas à quel point il y a de vérité dans ce que tu lui confesses, mais à cet instant précis, t'as l'impression qu'absolument tout est parfaitement sincère. T'es ma putain d'erreur de jeunesse. Et c'est tout ce que tu seras jamais. T'étais ptete mon premier choix, mais tu seras assurément pas le dernier non plus. Maintenant, pose-moi tes questions qu'on en finisse. » Le cri de détresse est étouffé. Le fantôme du passé n'a pas daigné écouter. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Aujourd'hui à 035 La ponce s'écrase douloureusement contre le lys. Sous ton joug, elle erre. Traine. Elle chute, remonte, tournoie, tangue entre - flirte avec - les fines lignes d'azur, sur le blanc floral des non-dits qui vous pourchassent, vous traquent, pour laisser en long et en large dans sa foulée calligraphique le préambule d'un cauchemar collectif aux maintes versions, cent fois déjà rapporté, mais qui se doit, une fois de plus encore, d'être raconté. Affronté. Immortalisé sur papier. Vaillamment, la plume meurtrie se répand en sang d'encre. Elle fait naître un nom qui n'a plus de secret pour toi, ou le croyais-tu. Elle gribouille machinalement un numéro en vérité depuis le premier jour retenu, comme une prière par coeur apprise, non pas pour conjurer le mauvais, mais pour en invoquer l'essence; Lorcan Liam O'Connell. Ton écriture se veut cursive, pressée, à la hauteur de l'auteur. Ses traits, cassants, fermes, décidés, sont un parfait reflet de cette attitude adoptée pour mieux te distancer de l'interrogé avant de ne te noyer. Il faut dire que tu t'en es extirpée de justesse, de ces eaux troubles dans lesquelles tu t'es jetée, celles mêmes animées par les profondeurs de vos âmes dérangées, noires de toutes vos perversions à ne plus en distinguer le fond. À peu près de te retrouver engloutie par ses rêveries à lui, que tu ne partages pas, que tu ne faisais que narrer, sans rien éprouver. Que le charnel semble confondre avec ce qui te fait réellement vibrer, prise en traître par le courant d'une lubricité qui n'est certainement pas tienne - toi qui ne le désires pas, toi dont le corps ne s'attisera plus jamais pour aucun d'eux - mais qui, on pourrait le croire, faillit néanmoins t'entrainer avec elle. Le frisson de l'horreur. Du derme qui s'insurge. Un retour aux sources claires, aux rangs serrés, à la nature maladive de vos interactions acariâtres dans lesquelles tu te complais. À cet antagonisme perpétuel doublement synonyme de zone de guerre et zone de confort. Tu jettes la première d'une énième pierre, mais tu n'es pas la seule à reprendre les armes au dénouement de cet égarement condamnable. Vulgaire copiste apathique soi-disant soucieuse de coucher jusqu'au moindre détail qu'elle entendra échapper, ton cours se voit brusquement interrompu, freiné par sa confidence déconcertante qui pousse la pointe à s'arrêter, à s'enfoncer tremblante dans la fibre, peu à peu, mot après mot, jusqu'à presque en poignarder la pauvre page martyrisée. Tu joues la flic exemplaire qui ne se laisse pas gagner par les évènements ou les sentiments, la harpie désintéressée qui ne voit rien de plus, rien de moins, qu'un témoin peu collaboratif parmi tant d'autres passés avant lui, comme s'il n'était pas déjà bien trop tard pour le convaincre de tels non-sens. Mais vous savez. Vous niez, mais vous savez. Tu as conscience du fait que ta prétention fait pâle figure après ces regards affolés lancés à sa recherche, cette inconvenante naïveté échappée à son égard, ces indécences luxurieuses dépeintes avec une aisance naturelle sur la toile de ses pensées. Et si, d'un point de vue extérieur, l'inconsistance - des réactions, des paroles, des actes - est manifeste, elle devient alors, lorsqu'on brave l'obscurité de la carcasse pour en découvrir ses tréfonds, la preuve probante d'une dysharmonie existentielle entre l'encéphale et le palpitant. D'un tiraillement qui n'a lieu d'être, mais qui sévit lancinamment, encore plus dès à coquille vide. Et pourtant, la cage qui craque, les os qui gueulent sous le poids d'un trop-plein malsain. D'un nœud d'émotions pêlemêle. De rage. D'amertume. D'écœurement. De regret. Tu débordes d'une accumulation telle que tu sais même plus quoi en faire. Comment la faire taire. Une garce sans coeur. Et pourtant, tu l'as souvent senti se déchirer, cet organe balafré, morcelé, bon pour la casse dans l'état qu'il est. Ce myocarde que tu ne supportes plus de panser. Cet ennemi juré. Ce Némésis d'une garce qui préférait largement ne rien éprouver, pouvoir s'en débarrasser, mais qui se retrouve toujours coincée à devoir le rafistoler. Ils tardent à s'élever, les astres dorés qui l'éclairent d'une lueur indéchiffrable. La main s'est arrêtée. La mine, de peur, s'est éclipsée. Il n'y que les lèvres qui s'osent à briser le portrait d'une Keira assombrie pour se réchauffer aux extrémités. Finalement. Tu commences à comprendre. » Comprendre qu'il ne sert strictement à rien de s'acharner. Que c'est écrit dans le ciel, dans ton sang, jusque sur le moindre brin de cet ADN abominant T'es pas une coquille vide. T'es pas une garce sans coeur. Puisque. En vrai, j'suis carrément pire que ça. » Aux yeux des siens, t'es une Italienne. Une de ces enflures qu'on déteste. Aux yeux des enflures, t'es une Crow. Un de ces rapaces qu'on répugne. Aux yeux des autres, t'es la bâtarde à qui on peut jamais faire confiance sans se prendre un couteau dans le dos. Un mensonge aux multiples facettes qui s'approche dangereusement de la vérité, parce qu'en bout de ligne, t'es tout et rien de tout ça à la fois. Mais à qui la putain d'faute. » L'acajou s'éclipse derrière les paupières plissées pour mieux darder. Le ton gravit audacieusement les décibels. Sans trop savoir pourquoi, ça t'agace, et t'as beau essayer de t'en tenir à ton rôle de flicaille, t'y arrives simplement pas quand il y met du sien. Alors les lippes s'écrasent un moment, histoire d'éviter qu'elles ne se tordent plutôt en un paquet de conneries qui n'ont pas sa place ici. Pas cette nuit. ...Tu sais quoi? Remplis-la toi-même ta foutue déposition. » Une page arrachée et un stylo logés entre les pattes, voilà ce que tu as de mieux à lui proposer; Vous foutre mutuellement la paix le temps d'une soirée. Une offre sur laquelle il ne peut cracher, une que tu ne lui laisseras même pas l'occasion de refuser. T'as déjà tourné les talons sans daigner jauger sa réaction, en quête de Peterson à qui tu dois refiler le calepin avant de pouvoir décamper. T'oublieras pas d'la ramener aux flics... Et d'me texter quand t'auras trouvé où tu vas crécher. » Pas que ça t'importe au fond, encore moins que ça t'inquiète, l'idée qu'il ait p'têtre nulle part où aller. Tu veux juste garder un oeil sur l'enfoiré. Il reste ton indic, O'Connell. Tu dois savoir où le trouver. En cas que t'aies besoin de lui parler. Ou de le buter. Bref, beaucoup moins d'emmerdes si tu sais où il va traîner. Qu’est-ce qu’vous arrivez pas à piter? Ils étaient prêts à tous nous descendre! Ils ont cramé notre pub! Vous rappliquez dans vos uniformes serrés avec vos matraques plus longues qu’vos bites et faites genre de v’nir nous aider, mais vous faites que dalle! Vous faites qu’nous la mettre profond avec votre système à foutre. Vous pouvez toujours aller vous torcher avec votre paperasse d’enculés! » Tout est okay ici? » Intrusion inattendue, intervention inespérée, mais visiblement bien accueillie par l'une des parties, tu sembles débarquer comme un cheveu sur la soupe au milieu d'un échange mouvementé. Comme ça, tout bonnement, en rajustant le coat sur tes épaules pour mieux en remonter la glissière. Peterson semble au bout de sa vie, ou de sa patience, les bras croisés, l'air fermé d'un mec agité sur le point d'imploser. De dos, tu vois pas immédiatement la trogne de l'autre, celle de la racaille qui dégueule la suie de ses poumons encrassés sur ton comparse, mais quelque chose te dit que t'aurais mieux fait de rentrer. Prétexter un oubli. Quelque chose comme la dégaine familière du Crow qui se décompose à la vue de ton teint halé, une offense sans nom, un détail oublié sans en avoir réalisé avant l'importance somme toute significative en de telles circonstances. T’as kek chose à dire saloperie d’rital? » Ou encore quelque chose comme le flingue qui se pose contre ton front quand la raclure se décide à te balancer dans le même panier que leurs bourreaux échappés. Tu t’crois où s’pèce de sous-merde? T’imagines qu’tu peux t’pointer ici tranquille parce que t’as un badge? Tu penses qu’ça rend invincible? Digne de respect? Qu’ça va t’protéger d’la balle que j’vais t’foutre entre les deux? » Et le cran de sureté retiré dans un déclic. Les bleus qui s'alarment. Les mains armées de Peterson qui brandissent au timbre de son avertissement. Les tiennes qui lâchent le carnet, se lèvent lentement. L'impression de déjà-vu qui te prend les tripes. Tu mérites juste de t’faire abattre comme un chien. »_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ Contenu sponsorisé sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Harry Potter 2005 ~¤~ Londres ~¤~ Chemin de Traverse Re Dans un coin sombreInvité, le Dim 7 Jan - 134 Hey c’est Jacquie. Oui encore moi. Je ne vous lâcherai pas d’une semelle. C’est ma vie qui est en jeu, j’ai donc le droit d’intervenir, de donner mon avis et d’avoir le dernier mot. Je ne suis pas là pour jouer avec toi, mais pour prendre de vraies décisions. Regarde le grandir, comme toi et moi. D’un petit enfant tout gentil, je suis devenu un adolescent à deux facettes. Le voici avec ses amis, ils ont des histoires, ils ont tout leur temps, pour toi. C’est vrai et faux en même temps. J’ai quelques personnes que je fréquente avec qui je parle souvent de mes problèmes, de ma vie. Mais les autres ne sont que des connaissances à mes yeux, ça ne va pas plus loin. Je ne vais pas discuter de mes idées suicidaires avec quelqu’un que je viens à peine de rencontrer. Enfin bref, je suis Jacquie, je ne suis plus seul dans ce coin sombre mais je suis toujours autant là cette petite fille perdue. Pourquoi vient-elle te déranger pendant que tu t’enfonces encore plus sur la route de la liberté ? Ne la laisse pas te distraire. Si tu veux aller mieux, il faut aller au bout de tes idées. La mort n’est pas une fin en soi. Elle est juste un moyen de repartir à zéro dans une autre vie, le tout sans avoir de soucis. Aller de l’avant, ne pas regarder derrière soi. En plus, elle veut partir à la recherche de la lumière avec toi. C’est une très mauvaise idée. C’est juste un prétexte pour que l’on puisse se sentir mieux. Mais cette lumière n’existe pas en fait. On s’accroche désespérément à quelque chose pour ne pas avouer que tout est fichu. Que la vie à quitter notre âme et seul notre coeur maintien notre corps meurtri en vie. Alors tu vas me faire le plaisir de mettre fin à cette discussion, et de t’enfoncer dans un nouveau coin sombre pour que personne ne puisse te déranger. Tu as une tâche à accomplir, fais le au plus vite. Pas de remords, pas de passé, juste un futur nouveau qui s’offre à toi. Hop hop hop. Attends deux minutes. Cette rencontre inattendue peut peut-être changer les choses et toi tu veux rester une nouvelle fois seul pour mourrir en paix ? Sauf qu’après la mort, il n’y a rien. Tu n’existeras plus, ton âme sera déconnecté. Toutes les personnes que tu aimes ne seront plus là. Elles vont pleurer ta mort et cela va sûrement leur faire plus de mal à eux qu’à toi. Voir les personnes qui te sont chers souffrir, c’est ça que tu veux ? Les obliger à accepter ton absence ? Je ne crois pas que ce soit la bonne solution. Cette jeune fille que tu as dérangés, et qui souhaite en plus rechercher la lumière, tu dois la suivre. Elle aussi à peut-être des problèmes. A deux vous êtes plus fort. Et puis ce n’est pas dans ton genre de refuser d’accompagner une jeune demoiselle. Tu verras, quand tu trouveras cette fameuse lumière, tes problèmes prendront une plus petite place dans ton esprit. Fais confiance à ton coeur et pas à ce démon débile qui veut juste que tu meurs. Il ne t’aide pas, il te corrompt. Ce n’est pas ton ami. Ok, me revoilà face à la réalité. Je suis là debout à côté de cette mystérieuse fille. Elle veut que je l’accompagne pour que l’on puisse réussir la quête de la recherche de cette fameuse lumière. Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Pour commencer, je ne sais pas qui est cette personne, je ne sais rien d’elle. Comment est-elle arrivée là ? Même moi j’ignore comment j’ai pu atterrir ici. C’est peut-être un signe du destin. Ou alors une aide divine afin que je conserve ma vie. Je ne suis pas croyant, pourtant cette idée me trotte dans la tête. Sommes nous sur Terre pour accomplir quelque chose qui est déterminé dès notre naissance ? Ai-je une tâche à réaliser avant de mourir ? Mon heure n’est peut-être pas venu après tout. De plus, cette inconnue doit me prendre pour un dingue. Je mets énormément de temps pour lui répondre. Je n’ai même plus conscience du temps qui passe ni de l’environnement qui m’entoure. Je suis comme dans une bulle en suspension dans le vide. Il est temps de prendre une décision, et surtout la bonne. Jacquie ne sait pas trop quoi faire. Il tente à nouveau de cerner son interlocutrice mais rien à faire, tout est trop flou. Seule sa voix lui permet de comprendre qu’il s’agit d’une fille. Et puis elle parle d’un Xavier, des étoiles. L’adolescent ne comprend pas grand chose. Entend-elle aussi des voix dans sa tête ? Cette rencontre est des plus étrange. Mais la curiosité a toujours été une qualité ou un défaut selon le point de vue pour Jacquie. D’un mouvement de tête il essaya intérieurement de virer l’ange et le démon qui partagent son esprit afin d’essayer d’avoir les idées claires. Il inspira un grand coup et d’une voix pas vraiment rassuré, répondit Heu … Oui je veux bien chercher la lumière avec toi mais avant d’y aller, j’aimerai savoir où nous sommes. Comment t’appelles tu ? Pourquoi sommes nous ici ? » Gaëlle PanyellaSerdaigle Re Dans un coin sombreGaëlle Panyella, le Dim 14 Jan - 2158 Viens ! Toi, Mary ! Au pays des Schtroumpfs ! Des petits êtres bleus ! comme toi ! Oh. Mais c'est vrai ça. Je suis toute bleue. Mes mains, mon visage. Mes pieds et mes ongles. Mes cheveux aussi. Tout est devenu bleu. Chouette ! Je serais la plus bleue des bleue de l'univers ! Tout est merveilleux ont-ils promis. Je dis oui, une, deux, trois quatre cinq six sept huit neuf dix fois ! Enfin un endroit sympathique et simple à vivre. Il était temps ! Puis on me dit dans l'oreille qu'il existe un chemin. Peut-être qu'ils connaissent aussi la direction de la lumière. Peut-être qu'il faut les rencontrer pour la trouver ! Et en plus ce n'est pas loin. Que demande le peuple ? Rien de plus, rien de moins, nous sommes paré pour la grande aventure, même Bill est prêt, je ne vois pas comment tout ça aurait pu mal se finir. Vraiment pas. Il y a un grand ! un grand sage Schtroumpfement génialissime et le farceur, c'est Schtroumpf aussi ça le grognon sera un peu moins drôle, mais lui il y a moyen de faire quelque chose pour lui rendre le sourire, j'en suis certaine. Sûre certaine américaine Puis la belle Schtroumpfette fera tourner des coeurs ! Eh toi, la petite tête toute triste ! Qui sait ! Ah, qui sait hein ? Va ptet te rendre le sourire la jolie gamine !Ou alors le Schtroumpf bricoleur pourra nous réparer le coeur avec sa clef à molette, ça peut aider les clef à molettes, elles sont généralissime quand certaines choses vont malLe reste j'en parle pas, y'a assez de démons comme ça alors vaut mieux ne pas trop sombrer dans des pensées bourrée de négatif, j'ai autre chose à faire que pleurer. Comme, pleurer en fait. Puis c'est ce retour en enfance qu'il m'inspire, depuis les étoiles des Winx, comme si le fait de se sentir plus petit empêchait de s’apitoyer. À moins que ce soit son visage triste qui m'inspire une étincelle de peine. Parfois le malheur d'autrui empêche un peu de se sentir mal, comme si on en avait pas le droit alors que si mais le cerveau décide que non, et quand cet idiot décide quelque chose on sait très bien que c'est compliqué de lui sortir " nan mais en fait tu dis des bêtises " donc voilà il faut se taire et rester un être bleu bien comme il faut tu vois que t'es pas si bête ! Merci Stella c'est encourageant ça regarde l'être se dessiner devant moi de plus en plus précis, mes yeux s'accommodent au sombre des lieux et ça c'est plutôt chouette, comme une chouquette saperlipopette ! Et il pose des questions donc il faut répondre c'est la moindre de choses, puis je sais à quel point les pourquoi peuvent être tuant lorsqu'ils restent des réponses plus vagues que floues. Nous sommes dans l'espace évidemment parce que la Terre y est donc nous aussi c'est logique Je m'appelle Mary bon ça c'est pas compliqué mais il vaut mieux préciser mais derrière moi il y a Xavier, Stella, Sourire et Sun, je ne sais pas si tu sauras les voir mais au pire c'est pas grave, quant à la dernière question un jour on ne t'a pas demandé ton avis pour savoir si tu voulais exister ou non, et depuis ce jour tu existes, c'est pour ça qu'on est là et maintenant passons aux choses sérieuses !J'attrape sa main, allume le morceau de bois qui repose entre mes doigts libres puis commence à courir dans une direction qui me semble moins moche que les autres en déclarant que les Schtroumpfs m'ont dit qu'il fallait suivre le chemin pour aller chez eux, et la lumière elle est là-bas ! et du coup vu qu'ils l'ont dit, ça doit être la vérité, je vois pas pourquoi ils mentiraient de toute façon et maintenant que nous en sommes, et bien il faut retourner à la maison ce qui est logique ! Shae L. KeatsGryffondor Re Dans un coin sombreShae L. Keats, le Lun 19 Fév - 202 RP uniqueIl y a la nuit noire, les heures perdues entre Minuit et cinq heures, celles où tout peut arriver. On ne sait jamais vraiment ni où ni comment elles passent mais c'est celles que je chérie le plus, le trou de la nuit dans lequel on a pas besoin de se cacherles trois-quart d'heures de vie de pleursles seuls où l'âme se fait encore violence. J'suis à ma propre adrénaline dans les rues de la villeune fois passée l'heure du sais pas ce que je fais, ni pourquoi j'en suis mais j'erre dans Londres, entres les façades de pierres où le lierre meurt sous terre. J'ai une botte trop grande pour moi, trouvée dans la boite à trésors des trois balais, une autre à ma taille, plus banale qu'autre chose, y a le cliquetis de métal au poignet, une chaine trouvé dans une paire de gant à Aza ou à Pius, un bracelet de l'un ou l'autre dont aucun ne remarquera sûrement la disparition, j'ai besoin de morceaux de gens pour m'accompagner. Ça me rassure, ça fait du poids et le contour. J'ai les dessins de gosses et les phrases sur ma peau, celles faites pas un moldu sous emprise, pour qu'il imprime les souvenirs sur ma peau, ça fait un peu mal, mais contrairement à l'autre, ils sont indélébiles. Alors je claque les semelles sur les pavés, il pleut un peu, on se croirait au début d'un mauvais film d'épouvante. Je sais où je vais. Il y a quelques rues un orphelinat sorcier. Quelques semaines que l'idée germe déjà, j'ai besoin d'un motif de survie, et la pensée pour laquelle je me flagellerai plus tard qu'Enzo ne suffira pas, parce que si je disparais, le petit aura au moins une mère. J'ai besoin de quelqu'un qui ne dépend que de moi. D'offrir ce que mes bras ont à donnercréer au lieu de détruireet voir grandir. Quelqu'un qui n'aura pas mes gênes pour lui pourrir le monde. Alors j'ai réfléchi. Prendre un enfant qui n'a plus rien et lui offrir une vie. S'en offrir une aussi, une raison d'être, de faire et d'avancer, j'ai désespérément besoin de moi même. De lui ou d'elle. Alors la solution la plus simple, pour éviter l'enquête à mon compte, pour ne pas prendre l'enfant de quelqu'un. Pour arrêter de détruire en cherchant à créer, j'ai choisi un orphelinat simple, oublié. J'aurais pu choisir un moldu, mais ça aurait été tenir l'enfant écarté du monde qui était le mien, et je ne voulais plus avoir à me cacher, alors cracmol, je n'en avais que fairel'enfant ne manquerait à personne. La cape masque la forme de ce corps d'emprunt, je me suis j'ai musclé ma carrure, pris les traits d'un autre que nul ne reconnaîtrait. Pour plus de sécurité, les prétexte viendrait plus tard, petit neveu orphelin, cousin en vacances il me faudrait trouver, les procédures d'adoption n'ont pas l'air si conséquences viendraient plus observé le lieu ces derniers jours, je savais que l'homme sortait toujours à une certaine heure, pour fumer. Alors j'ai attendu, et cinq minutes plus tard, il était à mes côtés. Me faire passer pour et prétexter demander du feu pour m'approcher, et alors lancé le premier impero. Et faire mouche. Il ne lui fallut pas longtemps pour modifier le sort qui entourait l'enceinte et me laisser entrer. L'impression de déjà vu qui me renvoyait à une certaine porte a grincé comme une scie à métaux, je me suis quelques instants mais il n'y a eu aucun mouvement. Alors j'ai refermé derrière moi et je me suis à l'intérieur. Je suis arrivée dans les cuisines. Y avait une vieille odeur de friture, nous étions vendredi, repas de fêtes sûrement, le repas détente, celui où on lâche doucement la panse. J'ai senti les odeurs, ouvert les portes pour en trouver la sortie, à commencer par celle du cellier. Ce sont les odeurs de cannelles et de gingembres qui m'ont les premières. J'ai continué, sans poser mes mains nulle part, à fureter dans les recoins, à tout sentir, tout toucher, pour comprendre ce qui avait bien pu faire l'univers de l'enfant. Tout ce qu'il connaissait, ce qu'il savait. La dernière porte s'ouvrait sur un couloir. Une odeur d'humidité, légère, comme celles qu'on essaie de chasser, les derniers relans de nuit, les dernières gouttes d'huiles essentielles pour effacer la misère. Il y avait dû y en avoir des larmes dans ce couloir qui menait aux chambres et aux bureaux. Ils n'en chasseraient jamais l'humidité. Le carrelage ne faisait pas un bruit alors que je m'y avançais, toujours suivi par l'homme. Je passais devant les bureaux des surveillants, une fin filet de lumière qui filtrait sous la porte, j'informulais un Collaporta pour m'assurer qu'elle resterait en l'état. Et je continuais ma route. J'arrivais à l'étage des chambres. Je devais être dans le coin des petits, et ce serait plus simple ainsi, ne pas croiser le regard des plus grands et devoir leur expliquer qu'on ne peut pas les emmener. Comment choisir un enfant. Croiser les regards des petits, et devoir décider auquel donner une vie, auquel la refuser. Alors j'avais marché le long du couloir, jetant un œil sur les portes jusqu'à en trouver une sur laquelle il n'y avait qu'un nom, voilà qui m'empêcherait d'avoir à choisir entre deux enfants dormant côte à côtemon cœur fendue aurait penser aux deux. Oliver Smith ?11 mois. Je songeais un instant qu'il me faudrait le rebaptiser. Le nom me trottait déjà en tête, mais il s'apposerait plus tard. Je passais mon chemin, allait jusqu'au bureau de l'étage, pour que nul ne se doute qu'il y avait un soucis, pour que l'alarme se désactive. Je le trouvais comme prévu occupé, du moins c'est ce que m'appris le mince filet de lumière qui filtrait sous la porte. Alors m'appuyant contre elle, j'attrapais ma baguette, et tentant de conserver mon calme, je soufflais quelques secondes avant de faire pivoter brusquement la porte pour me trouver nez-à-nez avec une pièce vide. Je comprenais alors que l'homme a mes côtés était le responsable de l'étage, ce qui me simplifiait la tâcheJe n'aimais pas l'imperopriver les gens de leur contrôle. Mais le cas l' me suivant docilement, il m'accompagna jusqu'au chevet de l'enfant. Il ne dormait pas. Il nous regardait avec de grands yeux bien éveillés, et je compris alors que, je n'aurais jamais pu faire un choix si tous les enfants m'avaient ainsi. Alors j'ai rendu la main et je l'ai laissé attraper mon doigt. Le sentir, le mordiller, je l'ai laissé appréhender. Il lui faudrait vouloir de moi autant que je voudrais de lui. Et contre toute attentejusqu'à en faire trembler mes jambesil a souri. Je l'ai pris dans mes bras. Doucement, la peur absolu de le casser tant il paraissait fragile. J'avais peur de tout ce qui pourrait lui arriver désormais. Sa tête avait l'odeur si significative qu'on celle des bébés. Un mélange de crème et de fleur d'oranger. J'aurais pu passer des heures ainsi, mais le temps pressait. Nous sommes sortis de la chambre, et je suis en face de l'homme qui se tenait à mes ordres. Le sort durerait quelques temps, mais je n'avais qu'un ordre pour lui, je ne renouvellerais jamais mon emprise sur lui. Dites-leur qu'il y a eu une erreur, que l'enfant avait encore un parent. Qu'ils sont venus le chercher. Falsifiez les documents nécessaires. Je ne veux pas qu'on nous retrouve. Et en le remerciant je m'enfonçais dans le couloir. Transplaner ici me serait impossible, bâtiment sécurisé, sans l'être au fond, les alarmes nocturnes sur les chambres plutôt que sur le bâtiment pour qu'elles ne se déclenchent pas au cours des allées et venues diurnes. Je passais discrètement devant les bureaux du bas lorsque la porte s'agita sous l'emprise d'une main alors qu'une exclamation d'incompréhension semblait s'élever de l'autre côté. Il faudrait peu de temps pour qu'ils sortent d'ici, alors sans demander mon reste, je disparaissais, repassait rapidement par la cuisine et la porte de sortie que je verrouillai derrière moi, nous rendant, l'enfant et moi, aux caprices de la nuit. Et pour brouiller les pistes je m'éloigner de quelques pas avant de, le serrant contre moi, disparaître dans un Crac. Ce soir le Shae que la vie avait gravé sur mes osSe voyait rejoint d'un autre nom De sept lettres, jeté en pâture dans la nuit dans un édition par Shae L. Keats le Dim 11 Nov - 1431, édité 1 fois Hillarius LudwigSerdaigle Un trou dans la CoqueHillarius Ludwig, le Dim 4 Mar - 2018 *RP avec Kalèn Bloom*Quelle agitation ! Quelle foule ! Ca parlait anglais de partout ! Tout allait si vite depuis son arrivée à Londres. A peine le temps d'avoir dit au revoir à sa tante de Wetherby, qu'il était arrivé, accompagné de son père Maximus et de son frère Ballio, dans une rue bondée qu'il ne connaissait pas. En tout cas ça sentait rudement bon la foule.*Bienvenue au Chemin de Traverse, les garçons ! *Leur père leur parlait encore français quelques fois. C'était sa manière à lui de les rien dire, Hillarius lâcha le bras de son père et accéléra le pas.*Je veux un chat, Papa ! Un chat tout blanc ! *Maximus soupira. Son fils ne tenait pas en place. Entendant les appels de son père derrière, lui le gamin, passa rapidement entre les robes et les vestes, se faufilant un chemin dans un bruissement de tissu. Il s'abandonnait à l'inconnu, et faisant cela il savait pertinemment que son père allait le perdre, soupirer, puis se fâcher un peu peut être. Mais surtout il allait être inquiet. Peu importe pour l'instant, il se sentait libre, décollé de son frère ennuyeux et bougon. C'est comme si une grande porte immense venait de s'ouvrir. Il chercha des yeux ce dont il aurait besoin... Une baguette?Des livres? Hillarius recula pour essayer de lire les grandes devantures, trop hautes pour lui. Mais son attention fut détournée par le miaulement d'un chat gris derrière une vitrine de magasin juste derrière sa petite tomba en admiration devant le petit animal poilu et resta un instant à lui parler tout bas quand soudain, une main froide se posa sur sa nuque. Il se retourna en sursaut, ses grands yeux ouvert. Ballio !*C'est pas drôle, Hilly. C'est vraiment pas drôle. La prochaine fois je te laisserais te perdre tout seul. Et ni Papa, ni moi on viendra te récupérer, t'as compris?*Hillarius fit mine de l'écouter une seconde, puis son regard dévia sur autre chose qu'il semblait suivre des yeux avec intérêt.*Dis, tu m'écoute?!*Le jeune sorcier redescendit lentement les yeux sur son frère, et à son grand sourire gribouillé sur sa tête pâle, Ballio compris qu'il se fichait de sa tête en faisant mine de l'ignorer.*T'es vraiment un abruti. Maman aurait honte de toi.*Le sourire d'Hillarius s'évanouit. A la place, une expression innocente s'afficha sur son visage.*Maman? Mais elle est partie Maman. Elle nous a laissé avec Papa parce qu'elle s'en fiche de nous. Non? Et tu le sais très bien. Je suis petit mais je suis pas idiot, tu sais.*Grand sourire de nouveau. Comme s'il venait de commenter la couleur de son baffe. Une joue toute rouge. Hillarius frotta sa joue avec étonnement.*Les enfants ! Ah, les garçons vous êtes là. Hilly...* Le père s'arrêta un instant puis s'agenouilla. Il posa la main sur la joue de son fils, l'embrassa, puis lança un regard sévère à Ballio. Celui-ci maintint son regard fiché dans celui de son père. Le garçon avait les yeux de sa mère. Et le même regard sombre.*Ballio, arrête*Il se releva*Ne me regarde pas comme ça*Sans un mot, Ballio se rapprocha de son père, prêt à reprendre sagement la route.*Pardon*Ils restèrent tous les trois au milieu de la Rue un instant. Sans rien dire. Hillarius regardait son père, presque avec tristesse, balançant son bras, en attente qu'il dise quelque chose. C'était la première fois que celui semblait réellement désarmé. Encore quelques secondes lourdes. Puis tout d'un coup son visage s'alluma de nouveau, presque mécaniquement lorsqu'il aperçut dans la foule une jeune femme. Apparemment il la connaissait. L'homme s'activa de nouveau pour aller lui parler, invitant ses fils à le suivre. Hillarius lança un regard vide mais que Ballio savait chargé de ressentiment, vers son frère. Puis les garçon suivirent leur géniteur pour aller à la rencontre de cette inconnue. Invité Re Dans un coin sombreInvité, le Lun 5 Mar - 2002 Une paupière se soulevant doucement, libérant la candeur de l'iris bleuté, encore voilé par le sommeil. Kalén se retourna sous ses draps, enfouissant sa chevelure bouclée sous les oreillers, masquant son visage de son éclat cuivré. C'était son jour de congé aujourd'hui. Son travail au Ministère occupait la quasi totalité de son temps, et, généralement, elle profitait de son jour de libre pour faire une bonne grasse pas aujourd'hui. Elle s'était forcée à mettre un réveil pour profiter des ses quelques heures de liberté, censées s'égrainer au Chemin de Traverse. Délaissant à regret son lit beaucoup trop chaud pour être ainsi abandonné, elle appela à elle une robe propre, sortie tout droit de son placard. Le vêtement la suivit dans la salle de bain en lévitant tranquillement derrière elle et, quelques minutes plus tard, Kalén en ressortait, ou deux coups de baguette, une tasse de thé et une grande cape sombre jetée sur ses épaules plus tard, elle sortit sur le pas de sa porte, ignorant la barque pour lui préférer un transplanage efficace. La chaleur du Nest allait lui manquer ce matin, mais elle serait rapidement de retour avec ses le mois d'août annonçait un Chemin de Traverse plein à craquer de jeunes Poudlariens avides de fournitures scolaires, et elle tremblait déjà d'effroi à l'idée des magasins bondés de gamins criards et mal élevés. Poussant un léger soupir, elle pivota sur elle-même et disparut dans un craquement, en direction du Chaudron Baveur.*L'ambiance du pub changeait de l'atmosphère venteuse du Pays de Galle. A cette heure déjà, de multiples sorciers et sorcière se pressaient au bar, discutant et riant autour de pintes remplies à ras bord. Saluant d'un signe de tête les deux ou trois sorciers qu'elle reconnaissait parmi la foule, elle se dirigea vers l'arrière cour et ouvrit le passage vers la rue elle le craignait, l'endroit était bondé. Réprimant un nouveau soupir, elle entreprit de se faufiler dans cette masse grouillante. Passer à la BAM d'abord. Une fois le Niffleur acheté, elle pourrait rapidement s'isoler dans la tranquillité de l'Allée des Embrumes. Il faudrait se rendre chez Barjow & Beurk, pour un achat, certes, mais Kalén avait aussi envie de revoir Aya. Depuis leur dernière rencontre au Chaudron Baveur, elles n'avaient pas encore eu l'occasion de se recroiser. Ignorant les enfants pressés devant la somptueuse vitrine des Halles Magiques, admirant les balais et autres accessoires de Quidditch entreposés dedans, elle allait pénétrer dans la Boutique d'Animaux, lorsqu'une voix l'interpella. Tournant la tête avec curiosité, Kalén aperçut un visage émerger de la foule, un visage tout droit sorti des tréfonds de son passé."Maximus Ludwig ! Toi ici, ça c'est une surprise ! Comment vas-tu depuis le temps ?"Maximus avait été un jeune ami de son père, alors que ce-dernier enseignait encore la Métamorphose à Beauxbatons. Elle se souvenait de lui, alors qu'il n'était encore qu'un jeune adulte, et qu'elle-même n'était que petite fille. C'était une étrange réminiscence que de le retrouver là, à Londres, en train de faire ses emplettes au Chemin de Traverse. Derrière lui, deux silhouettes se découpaient dans son ombre, un adolescent grognon que Kalén salua d'un signe de tête et d'un sourire poli, et un plus jeune garçon à l'allure candide et aux vêtements trop grands."Bonjour toi, fit-elle avec un sourire espiègle et un air pétillant dans les yeux. Laisse-moi deviner, tu entres à Poudlard cette année ! Je me trompe ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Lun 5 Mar - 2152 "Ca.. Ca va très bien et toi? Effectivement ça fait... très longtemps, c'est le moins que l'on puisse dire. Qu'est-ce que tu devient? Depuis tout ce temps?" Hillarius leva les yeux sur cette jolie femme aux boucles brunes. En la voyant s'avancer vers eux et commencer à discuter avec son père, il sortit distraitement de sa grande poche une petite boîte à biscuits en fer. Il n'écoutait plus trop ce qui se disait, il attendit simplement que les deux adultes finissent de parler d'eux, et viennent lui parler à lui. Il savait que son père n'allait pas tarder à le présenter, il fit juste mine de ne pas faire attention, de jouer l'étourdi. De préparer le terrain. En ouvrant la boîte toute grise argentée, il prit une fine galette au sésame qu'il fit craquer d'un coup entre ses dents, les yeux dans le vide. Puis tout d'un coup il entendit son nom et leva de nouveau la tête, écarquillant les yeux. "Hillarius, " fit son père, "Tu es toujours là? On te parle, mon grand !" La dame le regardait en souriant, ses yeux bleus fixés sur lui en attente d'une réponse. Le jeune sorcier déglutit et ne sachant que répondre, tendit rapidement sa boite en fer, presque sur la pointe des pieds, vers l'inconnue en lançant du tac au tac, "Bonjour Madame, je m'appelle Hillarius. Vous voulez un gâteau? C'est mon Papa qui les fait !"Le coup du biscuit gratuit, ça marche toujours pour faire bonne impression devant les adultes. Et il voulait donner bonne impression. Derrière, il sentit le regard noir de Ballio fixé dans son dos. Mais peu importe. Il se fichait pas mal que son frère reste en retrait tout le temps face aux autres. C'était à lui qu'on avait adressé la parole, pas à Ballio. Et ce, pour une raison très simple. Il avait toujours moins séduit que son cadet. Moins bavard, moins extraverti. Et Hillarius comptait bien en profiter. Ballio leva les yeux au ciel, irrité de cette mise en scène. Il connaissait bien son frère et savait bien que tout ce jeu n'était là que pour s'attirer les faveurs de tout le monde. Il regarda son père réagir. Celui passa une main dans ses longs cheveux blonds, aussi mal peignés que ceux de son plus jeune fils, l'air gêné et amusé. "Excuse mon fiston, Kalèn. Il est un peu tête en l'air. Pas vrai?" Dit-il en lui jetant un regard qui se voulait faussement sévère. "J'espère que tu seras plus concentré pendant tes cours, mon grand" Puis il se tourna vers Ballio. Et d'un ton moins léger lui lança "Mais lui au moins, il dit bonjour.."Ballio resta immobile un petit moment, légèrement crispé. Puis il s'avança d'un demi-pas en hochant la tête. Hillarius pouvait remarquer que ses mains dans son dos s'agitaient l'une contre l'autre, signe récurrent que son aîné allait faire quelque chose qu'il détestait faire être poli. Il lâcha, un court. "Bonjour."Maximus lâcha un soupir. Puis regarda Kalèn avec ce sourire à bascule, gêné, qu'elle connaissait si bien. Celui que, même jeune, il avait en s'excusant de tout et de rien. "On allait... justement acheter une baguette pour mes fils. Et toi? Qu'Est-ce qui t'amène par ici?" Invité Re Dans un coin sombreInvité, le Sam 10 Mar - 231 "Eh bien, après Poudlard j'ai intégré l'Ecole des Aurors. Depuis un an je travaille au Département de la Justice Magique de Londres, au Bureau des Aurors. Je dois dire que c'est un travail très prenant, mais qui me laisse un peu de temps pour m'adonner à des recherches sur l'image animée. J'ai acheté une maison au Pays de Galles, près de celle de papa. Là j'ai pu y aménager un coin entièrement dédié à l'enchantement d'appareils de projection moldus. Et toi ? Que fais-tu à Londres ? Je te pensais encore en France !"Le jeune garçon à qui elle s'était adressée semblait perdu dans ses pensées. Lorsque son père l'en sortit, il sembla sortir tout droit d'un rêve, et brandit la boite en fer qu'il tenait dans ses mains, avec une spontanéité qui arracha à Kalén un grand rire franc qu'elle jeta dans le brouhaha déjà conséquent de l'Allée. Le petit était une belle allégorie de la douce naïveté de l'enfance, ses boucles blondes lançant des reflets à la ronde, et quelques graines de sésame encore collées à ses babines. Approchant sa main de la boite tendue, elle se saisit d'un biscuit et croqua allégrement dedans."Mmmh ! C'est délicieux Hillarius, tes biscuits sont très bons, et ton Papa très doué !"Elle adressa un grand sourire à Maximus, et avala sa bouchée avant de répondre à Maximus."Oh, ne t'en fais pas, tu sais que j'étais un peu pareil quand j'étais petite, fit-elle en adressant un clin d’œil au blondinet. Alors, c'est la grande rentrée cette année ?"Elle se pencha soudainement vers l'enfant, et ancra ses deux prunelles gelés dans ses iris d'améthyste."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre géant hante les sous-sols du château ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains élèves racontaient l'entendre dans leur sommeil..." murmura-t-elle, le visage figé, la bouche entr'ouverte, lui laissant clairement admirer l'air dément qu'elle affichait à aussi soudainement qu'elle s'était courbée dans sa direction, elle se redressa et reprit d'un ton parfaitement normal."Tu as déjà une idée de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?"Alors qu'elle parlait au petit Hillarius, l'autre jeune homme venait de s'avancer pour la saluer. Laissant ses lèvres s'étirer en un sourire pétillant, qui laissait sa fossette se fendre au coin de sa bouche, elle le regarda, ses yeux brillant comme glace fondant au soleil."Bonjour Ballio, tu entres aussi à Poudlard ? Ça va, pas trop d'appréhension pour la répartition ?"Elle laissa ses iris posées encore un moment sur le garçon, détaillant sa silhouette maussade, son allure et ses traits. Il ne ressemblait pas beaucoup à son petit frère, les deux étaient très différents... mais respiraient chacun une singularité intéressante. Laissant de nouveau son attention se focaliser sur Maximus, elle ouvrit la bouche."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, fit-elle à l'adresse du Petit Garçon Sésame, la première rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxième fois. La sensation est incroyable !"Puis elle désigna la Boutique d'Animaux Magiques d'un petit signe de tête."Oh, il fallait que je passe à la BAM pour m'acheter un Niffleur. Cela fait longtemps que je rêve d'un animal de compagnie affectueux, et Lyra, ma chevêche commence à se faire vieille. Je l'ai acheté juste avant de rentrer en Première Année, tu devrais y songer, ajouta-t-elle pour Hillarius. C'est très pratique d'avoir sa propre chouette pour envoyer du courrier."Baissant légèrement la voix, elle reprit à l'adresse de son père."Je dois aussi aller chez Barjow et Beurk pour un... achat professionnel, mais j'imagine que tu n'y passeras pas ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Sam 10 Mar - 1815 Mais c'est super ! J'en connais un que ça intéresserait sacrément. Il est féru de cinéma tu sais? Et puis moi... Je trouve ça super aussi que tu te lance là dedans. L'art moldu.. Un vaste sujet... et passionnant en plus de cela ! Quand à notre situation, et bien.. C'est un peu plus compliqué. On est arrivé depuis très peu de temps à Londres, avec les garçons, tu sais... Un soucis de famille. Un peu long à raconter. Enfin, bref, on est... très heureux d'être là. On va pouvoir s'installer chacun tranquillement dans nos petits nids. Et moi... Et bien, toujours le nez dans mes livres, figure toi. J'ai réussi à en éditer déjà un ou deux tu sais ! Disons que... je fais ce que je peux. mais j'ai été obligé de postuler pour un emploi au ministère. Seul, il faut que j'assure les frais de scolarité et tout ce qui va avec, du mieux possible... Mais ça va n'avais pas écouté. Tout ça, je le savais déjà. Mon père, qui allait encore dire que tout allait bien, qu'il ne se faisait pas de soucis. C'était faux. Lui, n'allait pas bien. Et il se faisait beaucoup de soucis pour nous. Il se démenait pour nous faire reprendre une vie normale, essayant d'effacer l'ardoise, la peur au ventre que Maman revienne nous chercher. Ce bloc de pierre glacée, mat blanc et âpre qu'était ma mère. Je ne voulais plus la revoir. Ni en entendre parler. Elle rendait déjà bien assez triste mon Papa. Après ces discussion de grands finies, Kalèn accepta mon offrande avec beaucoup d'amusement. Mon sourire s'écarta encore plus, les zygomatiques tendues."Alors, c'est la grande rentrée cette année ?""OUI ! Je vais aller à l'école ! Je suis trop content je vais pouvoir enfin faire de la magie et rencontrer plein de..."A peine ma phrase terminée que la dame au regard étrange s'était penché sur moi brusquement, une expression bizarre aux lèvres."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre géant hante les sous-sols du château ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains élèves racontaient l'entendre dans leur sommeil..."Elle m'avait coupé en plein élan. Je sentis sur mon visage le sourire tomber d'un coup. Heeeeuu... Quoi? Un monstre ?! Comment ça, un monstre? Comme dans les livres de Papa? L'histoire de la Chambre des Secrets, le Basilic, les tantaculas Géantes? Et qu'est ce que c'était que ce regard? Je me sentais traversé par ces yeux bleus fixés dans les miens. Ils me.. désarmais et me fascinais en même temps. Quelque chose de fou. Et de légèrement inquiétant. Tout aussi brusquement, la dame se releva et me posa une autre question sur un ton revenant bien plus naturel et bienveillant. L'étrange lueur de ses iris avait disparu."Tu as déjà une idée de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?""Haha.. heu.. n-n-non ! En fait je sais pas trop. Heu... Je-je veux dire.. "Vite ! Trouver une réponse plaisante ! Amusante ! Il se sentait à découvert... désarmé? Non ! Pas désarmé. De toute façon ça n'existait pas ce qu'elle racontait. Encore des salades d'adulte, ces histoires de monstres... Hein? Ne pas y penser. Répondre ! Tout le monde te regarde !"J'aimerai bien heu... heu.. Serddo.. heu.. Serpentouffle ? "Sans réfléchir, il lançait ça, les lèvres tremblantes. *Arrête ! Les lèvres. Stop.* Elles s'arrêtèrent immédiatement. Je repris ma respiration. Mes yeux grand ouvert. Le sourire. Bien. Avec un peu de chance, sa frayeur passagère n'aura pas trop transparu. Même question pour Ballio. Celui-ci n'hésita pourtant pas une seconde."Serpentard."Bravo, merci pour cette intervention monsieur Ballio Ludwig. Vous n'auriez pas pu être plus loquace que ça. Magnifique ça pour faire plaisir à Maman. Mais qu'est ce qu'il lui trouvait à Maman, bon sang? Il pensait vraiment qu'elle allait revenir, nous prendre dans ses bras, nous dire tout bas "Vous m'avez manqué, les enfants"? Mais non ! Jamais de la vie."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, la première rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxième fois. La sensation est incroyable !"C'est vrai? Je ne pouvais plus attendre, je trépignais d'impatience à l'idée d'en avoir une, de faire flotter ce que je voulais dans les airs, de lancer des Rictusempra sur mon frère, et.. Bon, d'accord. C'était peut être un peu méchant, mais c'est vrai qu'il m'agaçait en ce moment. Toujours ce regard noir. Qu'il sourit bon sang ! Ou alors qu'il se cache et qu'il se taise ! Chaque rare mot qu'il prononçait était acide...Puis Kalèn évoqua la Boutique d'Animaux Magique. Déjà dans ma tête se rallumait un feu d'artifice. J'oublia d'un coup toutes mes préoccupations futiles. Oui ! Oui, oui et OUI ! Moi aussi je voulais y aller !"Papa, papa, papa, papa !! Il faut qu'on aille à la boutique avec les animaux ! Y en a plein qui sont trop mignons je suis sûr. Madame, Madame ! On peut venir avec vous s'il te plait? S'il te plaaîît...""On va voir, attends... " me répondit mon père en essayant de me tempérer. Puis il se tourna vers Kalèn. "L'allée des embrumes... Je vois. Quel genre d'achat? Oh, non désolé, ça.. ça ne me regarde pas trop. Mais tu me connais. Ce n'est toujours pas le genre d'endroit que j'aime fréquenter... Surtout avec les enfants. "Ah bon? Qu'est ce que c'était que ça? L'allée des embrumes? Autant poser la question."C'est quoi l'allée des embrumes, Madame?" Gabin ŠprajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Šprajc, le Dim 6 Mai - 2322 Bientôt deux mois sans réponse et après une message privée sans réponse aussi, je me permets donc d'entamer mon Rp. Pv Mangemort 67. Trois années plus tôt. Le soleil s’était replié depuis plusieurs heures maintenant, laissant la noirceur inquiétante de la nuit se répandre dans les rues du chemin de Traverse. Un vent hivernal soufflait dans les ruelles étroites, depuis bien longtemps désertées par les passants. Le chemin de Traverse, vivant et animé la journée, perdait de sa splendeur une fois la nuit tombée. Les récentes attaques des Mangemorts n’avaient fait qu’encourager les sorciers à rester cloitrer chez eux, de peur d’un croiser un et de subir ses jeux de douleurs. Et on criait au scandale, contre le Ministère de la Magie, soit disant incapable de les attraper. Si seulement la population du monde magique savait le nombres d'heures que faisaient les Aurors pour essayer de les trouver. Mais comme des rats, les mages noirs réussissaient toujours à s'échapper. Seul, une écharpe autour du cou, l’Auror avançait dans l’obscurité, ses yeux l’égerment plissés à cause du vent. De la buée s’échappait à chacune de ses respirations et ses mains, emmitouflées dans d’épais gants en cuir noir, ne cessaient de trembler. Il s'était habillé rapidement, enfilant un jean et un pull en laine aux couleurs de sa maison. un accoutrement pas assez réchauffant contre les rafales de vent qui hurlaient dans la ruelle. Un accoutrement bien étrange pour un sorcier faisant parti de l'élite du Ministère de la Magie. L'américain avait essayé de s'allumer une clope, sans succès. Maudit climat anglais. Dans la ville de ses parents, il faisait bien meilleur. Cela faisait bientôt une vingtaine de minutes qu’il marchait dans les ruelles étroites parallèles au chemin de Traverse. Vingt minutes. Vingt minutes avant, il se trouvait tranquillement assis dans son canapé un livre dans les mains, un feu dans la cheminée et une tasse brulante de café sur sa table de basse. Le sorcier attendait impatiemment l’arrivée de sa douce, qui ne devait plus tarder à rentrer de son travail au Ministère. Mais la seule chose qui arriva, fût la stridente sonnerie de son téléphone portable qui brisa le silence de son douillet cocon. Une belle invention moldue, quoi que, des fois un peu trop bruyante. Matt avait du grommeler et soupirer quelques instants avant de se décider à répondre. Un numéro masqué. Que voulait-on lui vendre à une heure pareille ? Par la Barbe de Merlin, si c’était encore pour un aspirateur, il allait devenir fou ! Non, cette fois là, se ne fut pas pour un aspirateur. Une voix aigue, tremblante, empreint de panique lui demanda le rejoindre rapidement sur le chemin de Traverse. Une information importante à lui divulguer. Une information sur les ennemis du Ministère, des Aurors, les Mangemorts. Cette voix, l’américain la reconnue aisément, comme appartenant à l’un de ses indics. Un sorcier de bas étage au penchant très prononcé pour la magie noire. Sans plus attendre, l’Auror gribouilla un mot d’excuse sur une post-it pour sa douce, qu’il laissa sur la table du salon, avant de s’envoler dans un nuage de fumée dorée. Trouver une femme qui acceptait les contraintes de son travail n’avait pas été chose aisé pour le sorcier. Par chance, le destin l’avait jeté dans les bras d’une sorcière au cœur en or. Ainsi fût la raison de la présence de Matt Austin, Auror au Ministère de la Magie, dans une ruelle sombre du chemin de Traverse durant une longue et froide nuit d’hiver. Grommelant et soupirant, recherchant un indic et poursuivant sa chasse aux mages noirs. Une nuit qui le laissera à jamais marqué. Mangemort 67Mangemort à la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 12 Mai - 2118 À cette époque, je ne suis pas encore le Seigneur des TénèbresOh oui, je l'ai eu cette marque sombre qui m'enverrait directement à Azkaban. Depuis que je l'ai, j'ai ce sentiment de folie qui m'habite, toujours été présent mais enfoui attendant d'être réveillé et son heure est arrivé ! Oh oui, je le sens bouillonner et je n'en trouve plus le sommeil, trop agité parce qu'à présent je suis un Mangemort. Quoi de mieux que d'aller se dépenser dans les ruelles, surtout que j'ai une idée derrière la tête. Parce que porter le masque me permet d'apprendre beaucoup de choses. Le flux d'informations depuis que j'avais rejoint l'Ordre Noir ne semblait plus s'arrêter en apprenant chaque fois un petit peu plus sur chacune des personnes de la communauté magique. Inconnus et connus pensaient que leurs petits secrets ne sortiraient jamais mais il fallait compter les mages noirs dans cette équation et il semblait bien que nous étions plutôt doués pour écouter aux il fallait croire que c'était mon jour de chance lorsque j'appris que notre chère et puissante 70 fréquentait un Auror. Pourquoi ne pas parcourir la nuit à sa recherche ? Après tout, l'élite ministérielle nous cherche également alors peut-être qu'avec un peu de chance. Dans tous les cas, me dépenser me ferait du bien. J'en suis certain. Robe noire et masque ainsi que la baguette, tout était prêt pour une des premières sorties après avoir reçu la marque. Peut-être était-ce un peu présomptueux de ma part que de sortir seul mais je me sentais l'âme d'un lion qui dévorerait tout sur son froid hivernal se glissait là où il pouvait et me refroidissait petit à petit même si je marchais d'un pas vite. Regardant autour de moi, arme en main, action-réaction dès que possible. Mais rien, ce que c'était décevant. Et puis, au bout de longues demi-heures, voilà qu'une silhouette attire mon regard. À croire que c'est la seule personne aux alentours, le froid a eu raison des promeneurs nocturnes mais pas celui-ci, il regretterait d'avoir mis le nez dehors celui-là. - Bonsoir, une envie de se promener sous étoiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit....Baguette visible, je voulais être certain que l'inconnu sache qu'il ne fallait pas prendre à la légère s'il décidait de s'en prendre à moi. Gabin ŠprajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Šprajc, le Sam 12 Mai - 2334 Voilà maintenant une bonne vingtaine de minutes que Matt recherchait l’indic l’ayant contacté, mais il ne semblait n’y avoir aucune trace de lui. Même si le fait de marcher le réchauffait un peu, ses jambes lui paraissaient lourdes et engourdis à cause du froid. L’américain souffla dans ses mains pour les réchauffer tandis qu’il grommela et pestait de tourner en rond. Il aurait mieux fait de rester au chez lui au chaud devant sa cheminée. Le sorcier nota pour lui même dans son esprit ne pas sortir une nuit d’hiver sur le chemin de Traverse. Ou sortir avec quatre mentaux, trois pulls et cinq paires de chaussettes. Le sorcier jeta un regard à sa montre au bracelet en cuir marron. Axelle était surement déjà arrivée chez lui. La pauvre, elle devait pester comme un diable. Encore une dizaine de minutes puis il s’en irait de cette épouvantable endroit. De toute manière, si il ne partait pas, il allait finir par ne plus pouvoir bouger, figé par les rafales glaciales. Puis même si elle lui faisait la tête, savoir que sa douce se trouvait chez lui, lui réchauffait le cœur. Un dernier petit tour du chemin et ensuite, un transplanage tout droit à Russell Street. Des pensées heureuses en tête, l’américain continua sa marche sur le Chemin de Traverse. Englobé par la nuit de toute par, il n’arrivait pas à distinguer les formes à plus d’une dizaine de mètres. Dix minutes passèrent et l’Auror n’avait toujours aucun signe de son indic. Il n’avait même vu aucun signe du moindre être vivant sur le chemin. Matt soupira et haussa les épaules. Il était temps pour lui de rentrer. Tout en marchant, le sorcier se décida tout de même à regarder une dernière fois sa montre. Il ne remarqua pas l’individu qui venait de sortir de l’ombre, face à lui. Ce fût la voix de l’individu qui le força à lever le nez de sa montre. Bonsoir, une envie de se promener sous étoiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit.... » L’américain releva doucement la tête et fixa l’individu face à lui. Il eu aucun mal à reconnaître un adorateur des mages noirs. Après tout, ils avaient tous ce stupide masque sur la tête. Le Mangemort face à lui tenait sa baguette de manière à ce qu’elle soit des plus visibles, prêt à en découdre avec le premier venu. Manque de chance pour lui, le premier venu n’était d’autre qu’un Auror. Un Auror qui ne comptait pas fuir en hurlant de terreur. Un sourire narquois apparu alors sur les lèvres du sorcier américain tandis qu’il releva légèrement son pull pour laisser apparaître sa plaque dorée d’Auror attachée à la ceinture de son jean. - J’ai pas beaucoup de temps pour faire mumuse avec toi le masqué, une compagnie bien plus agréable m’attend. L’Auror attrapa sa baguette qui se trouvait dans son dos et la pointa en direction du Mangemort. Tu ne m’en voudras pas si je ne te déclare pas tes droits ? Je te les dirais quand tu seras bien au chaud au fond de la cellule du Ministère de la Magie. Sans attendre de réponse de la part du mage noir, Matt formula un Aresto Momunto. Espérant que son adverse se retrouve suffisamment ralenti par son premier sortilège, le sorcier américain formula ensuite un Petrificus Totalus, dont le rayon de couleur fonça droit sur le sorcier masqué. Après tout, la capture du Mangemort restait la priorité. Sa mort n’intervenant seulement si Matt s’en retrouvait forcé par la suite des événements. L’Auror ne prit pas le temps d’appeler ses collègues à la rescousse, se jugeant suffisant pour procéder à l’arrestation d’un Mangemort. Après tout, il avait combattu de nombreuses fois et il devait être en capacité de se défaire d’un mage noir. Confiant, baguette en main, ses pensées étaient tournées vers son affrontement. Ps Mangemort 67, je t'accorde mon LA si tu en as besoin. Mangemort 67Mangemort à la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Dim 13 Mai - 923 La réponse de l'inconnu fut non-verbale... Heureusement que je portais un masque, car la surprise de tomber sur un Auror aussi rapidement me fit écarquiller les yeux. Quelle joie ! Au moins, j'étais certain de bien pouvoir m' Je pense surtout que je serai bien au chaud à Hollow après m'être occupé de toi, je pense que ma Maîtresse sera ravi que je me sois débarrassé de toi Répondis-je à ses vaines menaces. Je ne comptais pas appeler d'autres masqués, si cela se passait mal, ma marque me serait utile mais tant que je pensais pouvoir prendre le dessus. Hors de question de partager mon jouet !Alors que je m'apprêtais à réagir à sa première attaque rien ne vient ou du moins rien comme il faut, un léger ralenti d'une micro seconde que je n'avais pu remarquer que parce que j'avais voulu bouger ma baguette puis une esquive en faisant un grand pas sur la Il faut prononcer correctement les formules mon cher, sinon tu vas me faciliter la tâche et je risque de m'ennuyer. Circumglacie ! Baguette pointée dans la direction du cette température le sol devait bien être gelé par endroit, j'avais conscience que ce ne serait pas si efficace que si je m'étais assuré que la glace recouvre le sol mais j'avais une autre idée derrière la tête. Pendant que les pics mortels de glace sortait des amas de neige, j'informulai un Ango Nubes prêt à étouffer mon adversaire. Soit il mourrait en manque d'oxygène, soit il risquait de se transformer en passoire en tentant de sortir de ce nuage asphyxiant. Amusons-nous très cher, je sens que je vais pouvoir me défouler face à un adversaire expérimenté ! Gabin ŠprajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Šprajc, le Dim 13 Mai - 1339 Était-ce l’excitation du combat qui l’avait fait prononcer trop vite son premier sortilège ? Matt ne s’en y préoccupa pas très longtemps. Au milieu d’un combat, la moindre inattention pouvait couter très cher. L’Auror regard le Mangemort sauter sur le côté pour éviter son sortilège de pétrification. Le mage noir se releva vite pour contre attaquer. Il visa le sol gelé par le froid du Chemin de Traverse et des pics de glace sortirent du sol pour converger vers le sorcier américain. Son cerveau réfléchissant à toute allure pour savoir comment s’en sortir, le Serdaigle aperçu du coin de l’œil le masqué entrain de lancer son prochain sort. Baguette en main, l’Auror formula Sphaera Ignis en direction des pics qui convergeaient vers lui. Une imposante boule de feu sorti de la pointe de la baguette du sorcier et s’en alla à la rencontre des pics, provoquant une explosion aux couleurs vives. Un problème de régler. Mais le combat ne faisait que commencer. Le nuage sombre qui était sorti de la baguette du mage noir était déjà très proche de l’Auror. Matt connaissait ce sortilège, un de plus apprécié par les masqués justement. Si il restait comme un fruit au milieu du chemin de Traverse entouré par le nuage, il serait rapidement asphyxié. L’Auror recula de plusieurs mètres pour échapper au sortilège même si il se doutait que le nuage le suivrait, commandé par le Mangemort. Le meilleur moyen de stopper le maléfice de la Fumée Étrangleuse était de s’en prendre directement au sorcier le dirigeant. Le sorcier américain formula un Eolo Procella en direction du nuage. Les bourrasques de vent dissipèrent une importante partie du nuage, permettant à l’agent du Ministère de la Magie d’apercevoir son adversaire. Ne laissant pas le temps au nuage de se reformer, il formula instantanément un Terraballi Mortis. Voyons comment le masqué allait réussir à éviter le sortilège de la prison de terre. Après tout, autant qu’il commence à s’habituer à être enfermé. Mangemort 67Mangemort à la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Lun 14 Mai - 1947 Ice&FireLe spectacle que nous avait proposé ce cher sorcier d'élite était des plus magnifiques, il fallait le reconnaître. Le feu et la glace se mariait somptueusement bien de part leur opposition, c'était superbe. Mais pas le temps de s'extasier devant tant de beauté, il fallait continuer de combattre pour que mon cher adversaire se retrouve hors d'état de boule feu s'écrasa plus loin, déjà bien diminuée de part ses rencontres avec les quelques piques de glace. Puis le vent s'éleva, ne me laissant pas croire qu'il était naturel lorsque je vis mon nuage mortel se dissiper petit à petit. S'assurer d'être hors de danger pour ensuite contre-attaquer, une attitude basique de duel qui ne laissait que peu de place à la surprise. Ce qui était bien dommage... Le sol autour de moi se mit à réagir quelque peu, ainsi donc cela viendrait de la terre. Qu'importe ce que c'était, il fallait éviter de rester ici trop longtemps. Le crac caractéristique du transplanage se fit entendre, autant changer de position. Cela me permettrait de le Surprise ! Dis-je lorsque je me retrouvai dans son dos, car c'était bien à cet endroit que j'avais transplané. Gladius Purpura ! Hurlai-je en pointant ma baguette dans la direction de l' forma alors la typique lame meurtrière qui s'élança à toute allure vers mon ennemi. La distance entre nous lui permettrait de s'en tirer probablement mais pas sans séquelle. Puis, une idée afin de le mobiliser Terra soluenta Multiplicare. Quelques mètres plus loin, avant même de savoir si mon sortilège l'avait touché. Ainsi, non seulement il serait projeté vers l'avant mais en plus il tomberait sur des sables mouvants qui se feraient un plaisir de l'accueillir correctement. Ces derniers recouvraient une grande partie de la ruelle menaçant presque les fondations des habitations. Gabin ŠprajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Šprajc, le Mar 15 Mai - 1401 La respiration haletante, Matt s'essuya rapidement le front en entendant le grondement de son sortilège sortir de terre. Il espérait que les parois de terre allaient se refermer rapidement pour ne pas laissé le temps au masqué de réagir. Si il réussissait à l’emprisonner maintenant, ça lui faciliterait les choses et il serait à rentrer chez lui pour voir Axelle. Mais comme tous les plans que le sorcier mettait en action, rien ne se passa comme prévu. Le mage noir face à lui, qui semblait pourtant être prit au piège, disparut. Un crac sonore résonna dans la ruelle. L’Auror connaissait que trop bien ce bruit. Un transplanage. Et un transplanage lors d’un duel entre sorcier avait quasiment toujours la même destination. Le dos de l’adversaire. Surprise ! » Matt eut tout juste le temps de se retourner pour voir le masqué, à un mètre de lui, baguette pointé dans sa direction. Une flamme pourpre ayant la forme d’une lame fonça droit sur l’agent d’élite du Ministère de la Magie. Grâce à l’expérience qu’il avait acquis grâce à ses nombreux combats, l’américain eu le reflexe de lancer un Protego. Malheureusement, la distance entre les deux sorciers était des moindres et le sort de protection de l’Auror n’eut pas le temps de se former intégralement. La lame frappa le sortilège de protection mais ce dernier, formulé dans la précipitation, céda. Le sortilège du mage noir, quelques peu amoindrit, frappa le torse de l’Auror qui fut propulsé en arrière. Matt s’attendait à chuter lourdement sur le sol mais contre tout attente, il se retrouva sur une surface sableuse. L’américain comprit le pétrin dans lequel il était. Son corps était aspiré par le sable et ci il restait plus longtemps dedans, il allait se retrouver immobiliser, à la merci du mage noir. Alors que le temps jouait en sa défaveur, l’Auror jeta un regard aux battements autour de lui qui ne se trouvaient pas dans la zone des sables mouvants. Sur un des appartements du Chemin de Traverse, situé au rez-de-chaussée légèrement surélevé d’un ancien bâtiment, le balcon possédait plusieurs jardinières. Alors que les jambes du sorcier étaient enlisées dans les sables, il visa l’une des jardinières et formula un Commutatio Loco. Instantanément, la jardinière se retrouva à la place du sorcier et s’enlisa dans les sables mouvants. L’américain, quant à lui, fût téléporté et tomba sur le balcon. Alors qu’il allait se relever, la vision de l’Auror se brouilla et ses tripes se nouèrent. Une gerbe de sang sorti de sa bouche pour finir son chemin sur les lattes en bois du balcon. Une douleur aigue lui comprimait le torse, la où la lame l’avait frappé. Matt posa sa main gauche sur la localisation d’où provenait la douleur mais ne remarqua aucune blessure particulière. Nouvelle gerbe de sang. Il jura tandis que qu’une voile brumeux s’installa devant ses yeux. La respiration haletante et rauque, le sorcier américain s’interdisait de paniquer malgré l’urgence de la situation. Son ennemi avait du le localiser et n’allait pas tarder à lui tomber dessus. Il faut que je prévienne les autres… » Murmura-t-il pour lui même. Baguette en main, le sorcier américain pointa sa baguette en direction du ciel, se préparant à lancer son patronus chercher des renforts. Il n’avait pas d’autres choix. Mangemort 67Mangemort à la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 19 Mai - 035 Prise de LALa succession peu commune de mes sortilèges semblait fonctionner. Mais c'était sans compter sur l'expérience de mon adversaire. Heureusement que je portais un masque, car l'air dubitatif qui s'était affiché sur mon visage lorsque je vis la jardinière à la place du sorcier n'avait rien de bien crédible. Il est vrai que je n'avais pas envisagé qu'il échange sa place. Légèrement stressé, j'observais les alentours, passant rapidement les habitations en revue, le premier coup d'oeil ne fut pas le bon. J'étais sur mes gardes, car même si j'avais bien vu que mon sortilège l'avait touché, je ne savais pas quels en étaient les dégâts. Attentif à une attaque surprise éventuelle. Un bruit de vomi, du moins quelque chose qui y ressemblait, vint briser le silence d'hiver qui était revenu après les premiers échanges de sortilèges. Un deuxième bruit se fit entendre ce qui m'aidait à préciser l'emplacement de mon adversaire et si ce dernier ne tentait rien, j'avais bon espoir de croire que je l'avais plutôt bien endommagé. Je crois bien que je l'ai trouvé. Il fallait qu'il descende de son perchoir !- Bombarda Ma Do Not Go Gentle Into That Good Night de Dylan Thomas, traduction, analyse et postérité Dylan Thomas 1914-1953, grand poète gallois et buveur formidable au point d'en mourir, écrivit en 1947 son poème Do Not Go Gentle Into That Good Night titre donné d'après le premier ver, pendant un voyage en Italie. En français, le film Interstellar a popularisé la traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit". Contexte d'écriture Le poème une villanelle, voir plus bas fut publié une première fois en 1951 dans la revue littéraire internationale Botteghe Oscure, basée à Rome, qui éditait des articles en plusieurs langues dont la moitié en anglais. Il est ensuite inclus dans le recueil In Country Sleep, And Other Poems, paru en 1952. Couverture du recueil de poèmes In country sleep de Dylan Thomas. Il est souvent suggéré ici et là que Thomas écrivit "Do not go gentle into that good night" parce que son père David John Thomas était agonisant, mais d'autres font remarquer que celui-ci ne mourut pas avant Noël 1952. Le fait est que David John Thomas a longtemps été malade d'un cancer et qu'il commençait à perdre la vue quand Dylan Thomas écrivit sa villanelle, ce qui explique en partie l'importance de la lumière dans le poème. Dans une lettre à Marguerite Caetani, fondatrice de Botteghe Oscure, Dylan Thomas déclare "La seule personne à qui je ne peux montrer le poème ci-inclus est, bien entendu, mon père, qui ne sait pas qu'il est mourant."“The only person I can’t show the enclosed poem to is, of course, my father, who doesn’t know he’s dying.” Photographie de Marguerite Caetani, fondatrice de la revue Botteghe Oscure. La traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit" Le poème n'est pas entièrement traduit pour le film Interstellar, dont Frédéric Cerdal, qui double Michael Caine, lit deux strophes au cours d'une scène spatiale. On les trouvera ici transcrites N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie la lumière. Voici maintenant la version originale du poème Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieve it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Photographie de David John Thomas, père du poète Dylan Thomas. Voici maintenant une traduction personnelle de Thomas Spok, donc, datée de 2020 N’entre pas courtois dans cette bonne nuit, Le grand âge devrait s’embraser, fulminer au crépuscule ; Rage, enrage contre l’agonie de la lumière. Quoique les sages à leur terme sachent que l’obscur l’emporte, Parce que leurs mots n’ont déchaîné nulle foudre ils N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit, Les bons, après la déferlante, s’écriant combien splendides Leurs actes frêles eussent dansé dans une baie verdoyante, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumière. Les insensés, qui saisissaient le soleil en vol et le chantaient, Et apprennent, trop tard, qu’ils l’accablaient dans sa course, N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit. Les hiératiques, près de mourir, qui voient aveuglément Qu’aveugles des yeux pourraient fuser tels des météores et joyeux, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumière. Et toi, mon père, du haut de la triste altitude, Maudis, bénis-moi maintenant de tes larmes cruelles, je t’en prie. N’entre pas courtois dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre l’agonie de la lumière. Par ailleurs, le lecteur pourra lire avec intérêt une traduction de Lionel-Édouard Martin suivre le lien pour lire sa version, lui-même poète et romancier il a choisi de transposer le pentamètre iambique anglais en alexandrin avec césure à l'hémistiche, respectant ainsi la régularité du classicisme métrique de l'original on en donnera ici qu'un extrait N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière. Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Il est à noter qu'on peut lire également la version traduite par Alain Suied dans la collection poche Poésie/Gallimard nrf, dans un recueil intitulé Vision et Prière et autres poèmes la traduction du poème remonte à 1979. Le titre donne "N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit" et la traduction N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit,Le vieil âge devrait brûler et s'emporter à la chute du jour ;Rager, s'enrager contre la mort de la lumière. Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l'obscur est mérité,Parce que leurs paroles n'ont fourché nul éclair ilsN'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairsLeurs actes frêles auraient pu danser en une verte baieRagent, enragent contre la mort de la lumière. Les hommes violents qui prirent et chantèrent le soleil en plein vol,Et apprennent, trop tard, qu'ils l'ont affligé dans sa course,N'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglanteQue leurs aveugles pourraient briller comme météores et s'égayer,Ragent, enragent contre la mort de la lumière. Et toi, mon père, ici sur la triste élévationMaudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t'en pas sans violence dans cette bonne enrage contre la mort de la lumière. Écouter Dylan Thomas lire "Do not go gentle into that good night"Après la Seconde Guerre mondiale, Dylan Thomas et sa famille ont des difficultés financières Thomas accepte alors d'écrire et enregistrer une séries d'émissions pour la BBC qui rencontrent le succès. De 1945 à 1948, plus d'une centaines d'enregistrements font entendre sa poésie, mais aussi des débats littéraires ou des critiques diverses. Lorsqu'il écrit "Do not go gentle into that good night", Thomas est une célébrité de la radio, et il est logique qu'il ait choisi d'enregistrer une lecture de son poème, que l'on peut écouter ci-dessous Éléments d'analyseLe poème de Dylan Thomas évoque la volonté d'en découdre jusque dans l'agonie, quand bien même il est impossible d'en triompher on songera sur ce sujet au poème "La tour noire" de Yeats. Les strophes montrent comment différentes personnes se comportent face à la mort, de l'homme "sage" de la deuxième strophe au propre près de Thomas dans la sixième. Il s'agit pour chacun de faire un bilan de la vie écoulée, de ce qui a été fait ou non, et dans ce dernier cas d'exprimer des regrets "words had forked no lightning" dans le cas du sage. Ce parcours de témoignage en témoignage est renforcé par le procédé de l'enjambement, par exemple dans la cinquième strophe Grave men, near death who see with blinding sight [enjambement] Blind eyes could blaze like meteors and be gay. On remarquera le passage de "blinding" à "blind", l'affaiblissement ou la perte de la vue due au grand âge permettant paradoxalement, en apparence, une meilleure vision de la vie menée. L'enjambement permet aussi de souligner le mouvement de la lecture et de la vie qui est donc aussi celui du temps qui mène, inéluctable, à la mort défiée. Celle-ci est assimilée évidemment à la nuit, image récurrente qui se décline par le biais de l'obscurité, du soleil faiblissant "The sun in flight" or elle est présentée aussi d'une façon positive, "good night" qui est aussi image d'un paradis ou du moins d'un repos. On pourra aisément faire le lien avec la maladie du père de Dylan Thomas "my father" pour qui la mort pouvait représenter la fin des souffrances dont il connaissait symboliquement les sommets, au plus près donc de la mort "sad height". Or pour le poète, ainsi que le rappelle le refrain, il est hors de question d'accepter la mort quand bien même elle apparaîtrait comme un soulagement. Un exemplaire de la revue Botteghe Oscure, avec Dylan Thomas entre autres noms prestigieux au sommaire... Dans l'ensemble, le poème développe une structure argumentative, de l'impératif de la première strophe, appliqué ensuite à différents types de personne hommes sages, bons, sauvages, sérieux... jusqu'au quatrain conclusif il s'agit toujours de refuser de se soumettre à la mort et d'inciter finalement la figure paternelle à enrager à son tour, selon les modèles qui lui sont fournis. On insistera brièvement sur l'importance de l'adjectif "gentle" dans le texte original, parfois considéré comme une faute de grammaire intentionnelle alors que l'anglais attendrait l'adverbe "gently" on peut suggérer que l'adjectif renvoie bien au sujet à qui est adressé l'injonction "do not go gentle" impliquant un "you", c'est-à-dire une adresse au lecteur, au père, tandis que l'adverbe "gently" s'appliquerait à l'action "go". L'adjectif fonctionnerait donc ici selon un principe d'ellipse grammaticale qui fait ressortir le ver. Un genre poétique, la villanelle Forme classique stricte et répandue dans la poésie anglaise, la villanelle respecte plusieurs critères - elle est constituée de dix-neuf vers répartis en cinq tercets et un quatrain final ; - elle est écrite en pentamètre iambique, ver fréquent de la poésie anglaise qui consiste à faire suivre une syllabe non accentuée d'une syllabe accentuée ; - seuls deux types de rimes sont utilisés tout le long du poème la rime en -ight "night", "light", "brigh"... et la rime en -ey "they", "day", "bay"... ; - le premier ver entier est répété aux sixième, douzième et dix-huitième vers ; - le troisième ver est répété aux neuvième, quinzième et dix-neuvième vers. Exemple de modèle, appliqué par Dylan Thomas A1 b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 A2. Matthew McConaughey ému dans Interstellar. L'évolution de son personnage renvoie au poème de Dylan Thomas qui l'accompagne, en un sens, tout au long du film. On constate ainsi que dans le poème de Dylan Thomas, les vers "Do not go gentle into that good night" et "Rage, rage against the dying of the light" servent de refrain. La villanelle est traditionnellement associée aux thèmes pastoraux, à la nature, aux choses simples. De ce point de vue, le thème de la mort dans le poème de Thomas est compris comme partie du cycle naturel de la vie. Postérité musicale La popularité du poème de Dylan Thomas a conduit des musiciens à s'en inspirer pour des hommages musicaux très variés. Igor Stravinsky avait ainsi envisagé une collaboration avec Dylan Thomas pour une oeuvre de théâtre musical. Dès 1954, Stravinsky compose en mémoire du poète le chant funèbre In Memoriam Dylan Thomas. Il s'agit d'un chant pour ténor, quatre trombones et quatuor à cordes d'une durée d'environ huit minutes que l'on peut entendre sur youtube. Le deuxième mouvement est consacré à "Do not go gentle into that good night", chanté par le ténor. En 1989, c'est le musicien gallois John Cale ancien membre du groupe Velvet Underground qui utilise des poèmes de Thomas pour son album Words for the Dying, composé en réaction à la guerre des Malouines de 1982 qui oppose le Royaume-Uni à l'Argentine. Sur la face B de l'album se trouve notamment un enregistrement de "Do not go gentle into that good night" John Cale, pour la pochette de l'album Words for the Dying 1989 En 2015, le rappeur G-Eazy lit le début du poème en "Intro" de son album When It's Dark Out, gros succès de la période qui contribue encore à faire découvrir le poème plus d'un million de disques vendus ! Le rappeur G-Eazy pour la pochette de When It's Dark Out 2015. Plus récemment, le "parrain du Punk" Iggy Pop a proposé sa propre version intégralement lue du poème pour son album Free 2019, dont "Do not go gentle into that good night" occupe l'avant-dernière place. Une agence de pub avait contacté le rocker pour qu'il lise le poème en voix d'une publicité le chanteur vieillissant s'est d'abord montré peu enthousiaste, associant le poème à la scolarité "Je ne suis pas au lycée !" déclare-t-il, mais finalement n'a pas résisté au plaisir de l'intégrer à un disque... on peut entendre sa lecture ici, avec une trompette en fond entre autres. Iggy Pop, image promotionnelle pour son album Free 2019 où il chante la villanelle de Dylan Thomas. Postérité au cinéma Le cinéma également a su se souvenir du poème de Thomas... sachant d'ailleurs tirer parti de son statut de classique scolaire, par exemple pour le film Back To school 1986 d'Alan Metter, où l'on voit l'acteur comique Rodney Dangerfield, dans le rôle de Thornton Mellon, découvrir les bancs de la fac pour encourager son fils... et lui-même s'encourage en plein examen en récitant "Do not go gentle into that good night". Rodney Dangerfield récite le poème de Dylan Thomas dans Back to school, 1986. En 1996, c'est le blockbuster Independence Day de Roland Emmerich qui puise dans le poème de Thomas pour le discours patriotique du président des États-Unis joué par Bill Pullman. Celui-ci motive ses troupes avant un assaut décisif contre les envahisseurs aliens, s'exclamant très solennellement "We will not go quietly into the night" ! Curieuse utilisation, peut-être, d'un poème gallois qui n'avait rien à voir avec l'indépendance américaine... Bill Pullman incite à bouter les aliens hors du système solaire en récitant des vers de Dylan Thomas. Interstellar 2014 de Christopher Nolan a plus récemment contribué à la popularité du poème au niveau international, les vers de Thomas accompagnant en leitmotiv les différentes tentatives des personnages d'échapper à l'extinction de l'humanité l'espérance et les lumières des étoiles contrastent avec la noirceur spatiale. On peut écouter ici une lecture de l'acteur Michael Caine le professeur John Brand dans le film, ou encore une version interprétée par d'autres acteurs du film, dont Jessica Chastain ou Matthew McConaughey. La science-fiction et la poésie font bon ménage au cinéma voir Yeats et Equilibirum... Michael Caine cite plusieurs "Do not go gentle..." dans Interstellar 2014. Postérité en peintureOn ne s'étonnera pas sans doute que ce soit encore un gallois qui ait voulu rendre hommage au poème de Dylan Thomas, en l'occurrence l'artiste Ceri Richards 1903-1971. Il peignit trois peintures inspirées du poème, chacune datée respectivement de 1954, 1956 et 1965. Ceri Richards, Do not go gentle into that good night, 1956. Peinture à huile sur toile. Au sujet de la villanelle elle-même, Ceri Richards déclara "'Rage, rage against the dying of the light' est peut-être dans la nature de la contestation - mais futile. Ce ver qui revient à la fin de chaque strophe me semble affirmer la futilité de la contestation et de la proclamation. Ce sont nos oeuvres que nous laissons derrière nous." Référence dans un jeu vidéo Dans le jeu League of Legends de Riot Games, les joueurs peuvent entendre de temps à autre le personnage Aatrox citer "Rage against the dying of the light", Aatrox étant lui-même un ancien "Fils du soleil" devenu un "Darkin" fou de colère... Aatrox, personnage ténébreux du jeu League of Legends. Le poème a eu d'autres influences et continue d'inspirer au fil du temps, sous des formes diverses le premier roman de science-fiction de George R. R. Martin se nomme par exemple Dying of the light !, ce qui d'ailleurs renforce son statut de classique... ainsi que celui de Dylan Thomas dont le nom a notamment inspiré Robert Zimmerman pour devenir Bob Dylan !. Ci-dessous le poème de Thomas et une traduction au format JPG N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière. Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le bon, près de la vague ultime, qui déplore Que sa vie frêle eût pu danser en verte baie, Il rage, il rage encor lorsque meurt la lumière. Le fou qui prit, chanta, le soleil en plein vol, Et conscient, trop tard, d’avoir bridé sa course, N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le juste, agonisant, qui voit d’un œil aveugle Qu’un œil aveugle peut briller, gai, météore, Il crie, il crie encor lorsque meurt la lumière. Et toi, mon père, là, sur ces tristes hauteurs, Maudis-moi, bénis-moi de pleurs durs, je le veux ! N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Mais rage, rage encor lorsque meurt la lumière. Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué. Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on that sad height, Curse, bless me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. in In Country Sleep [éd. New Directions, New York, 1952] D'autres poèmes de Dylan Thomas sur ce blog Dira-t-on que les dieux rouent de coups les nuages / Shall gods be said to thump the clouds Et la mort n’aura point d’empire / And death shall have no dominion

n entre pas docilement dans cette douce nuit